Une nouvelle fin de semaine très tranquille sur la Bourse française avec un CAC 40 qui finit la journée à +0,08% vers les 5372 points. Sur les cinq dernières séances, l’indice aura progressé de 0,39%.
Aux Etats-Unis, le curseur est orienté plus nettement dans le vert et c’est grâce à Donald Trump ou tout du moins du Sénat américain qui a donné son feu vert pour le lancement de la grande réforme de la fiscalité. Une réforme qui comprend notamment une baisse de l'imposition des sociétés. A 17h40, Dow Jones et Nasdaq grimpaient d’un peu plus de 0,35%
A noter, la hausse de près de 5% du spécialiste du paiement Paypal qui a publié des résultats trimestriels supérieurs aux attentes et un relèvement des prévisions annuelles.
A l’honneur aujourd'hui à Paris Natixis. AOF estime que la banque bénéficierait de la réforme fiscale à venir outre-Atlantique alors qu’elle réalise 30% de ses revenus aux Etats-Unis.
Derrière, Tarkett rebondit après avoir été sous pression. Pour rappel, l’autorité de la concurrence a sanctionné d’une lourde amende de plus de 300 millions les trois principaux fabricants de revêtements de sols en PVC en France pour entente illicite.
Fnac-Darty a lui été un agitateur de marché grâce à un chiffre d'affaires en croissance organique de 6% au troisième trimestre, à 1,8 milliard d’euros
Côté baisses, les investisseurs ont boudé AccorHotels à cause d’un ralentissement de la croissance au troisieme trimetre à +8,3% contre 9,2% au 2e. L’action du groupe hôtelier signe la plus forte baisse du CAC 40 devant Vivendi, après avoir touché un plus-haut de plus de un an en début de semaine à 43,67 euros.
Des marchés qui restent aussi sur la défensive aussi pour Thales après la déception des chiffres du 3e trimestre et notamment des prises de commandes en recul mais des objectifs annuels confirmés dont un résultat opérationnel entre 1,48 et 1,5 milliard.
Baisse enfin pour Schlumberger qui a dévoilé des résultats trimestriels conformes aux attentes, mais qui dit s’attendre à ralentissement de l'activité en Amérique du Nord et à une fin d'année difficile en raison de la volatilité persistante des cours du baril de pétrole.
LG (redaction@boursorama.fr)
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