Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Plus de 40 000 produits accessibles à 0€ de frais de courtage
Découvrir Boursomarkets
Fermer

Le budget post-Brexit au menu des discussions à Bruxelles
information fournie par Reuters 18/10/2019 à 06:56

    BRUXELLES, 18 octobre (Reuters) - Au lendemain de l'annonce
d'un nouvel accord sur le Brexit, les dirigeants des pays de
l'Union européenne vont discuter ce vendredi du budget du bloc
pour la période 2021-2027, une question source de profondes
divergences qui font craindre de longs mois de discussions avant
de parvenir à un compromis.
    Traditionnellement tendues, ces négociations sur la part du
revenu national brut (RNB) des Etats membres reversée à
Bruxelles sont encore plus vives cette année en raison du
Brexit, Londres étant l'un des plus gros contributeurs à ce
budget.  
    Selon un document vu par Reuters, la Finlande, qui assure
actuellement la présidence tournante de l'UE, propose un budget
post-Brexit compris entre 1,03 et 1,08% du RNB du bloc - soit
entre 1.000 et 1.100 milliards d'euros pour sept ans.
    Bien qu'en deça de celles émises par la Commission
européenne (1,1%) et du Parlement européen (1,3%), cette
proposition fait grincer des dents une partie des Etats membres 
qui pousse à une réduction des dépenses et fait valoir que le
budget actuel - qui inclut la contribution britannique -
représente un peu plus de 1% du RNB. 
    "Le texte a suscité un mécontentement quasi unanime", confie
un diplomate impliqué dans les discussions qui s'annoncent dans
ce contexte longues et animées entre dirigeants aux intérêts
divergents. 
    D'un côté, l'Allemagne et d'autres pays du Nord défendent
une augmentation du budget "proportionnée" compte tenu du départ
annoncé du Royaume-Uni. De l'autre, les pays de l'Est et du Sud
poussent en faveur d'un budget plus conséquent et voient d'un
mauvais oeil la baisse de certaines subventions suggérées par la
Finlande concernant l'agriculture et la politique de cohésion. 
    Quant à la proposition de la Commission européenne visant à
conditionner le versement des fonds européens au respect de
l'état de droit, elle est mal reçue par la Hongrie et la
Pologne, pointées du doigt à plusieurs reprises par Bruxelles
pour des manquements à ces principes ou des atteintes à la
liberté de la presse.
    Dans ce contexte, la discussion de ce vendredi à Bruxelles
au Conseil européen n'est considérée que comme un point de
départ et aucun dirigeant ne s'attend à un accord à court terme
- les profondes divisions au sein du bloc font même craindre à
certains qu'aucun compromis ne sera trouvé avant la date limite
fixée en décembre. 
    Pas de quoi toutefois décourager les Finlandais. "Le fait
que pratiquement tout le monde s'oppose à notre proposition
montre bien qu'il s'agit d'une proposition équitable", estime un
diplomate.

 (Francesco Guarascio, Marine Pennetier pour le service
français, édité par Arthur Connan)
 

0 commentaire

Signaler le commentaire

Fermer

Mes listes

Cette liste ne contient aucune valeur.