(AOF) - Ageas bondit de 5,71% à 47,04 euros à la Bourse de Bruxelles. Lors de sa publication semestrielle, l'assureur belge annonce que son résultat opérationnel net au-dessus des attentes est ressorti à 613 millions d'euros, soutenu par "d'excellents résultats d'assurance tant en vie qu'en non-vie". Ses encaissements ont augmenté de 14% à 10,2 milliards d'euros. Le ratio de solvabilité s’est légèrement amélioré par rapport à l’ensemble de l’exercice 2023 et atteint 219 %. Des résultats qualifiés de "satisfaisants" par UBS, qui s'attend à une "forte réaction positive" des investisseurs.
Le résultat net s'est établi à 642 millions d'euros contre 531 millions d'euros au premier semestre 2023.
Ageas a conservé sa solide dynamique commerciale au premier semestre 2024, atteignant pour la première fois la barre des 10 milliards d'euros en encaissements. Cette augmentation est principalement due à la croissance remarquable de l'activité non-vie, tout en respectant la rentabilité fixée dans l'objectif de ratio combiné.
Les encaissements en vie sont restés élevés en Asie et se sont redressés en Belgique et au Portugal.
"Nous sommes bien positionnés pour maintenir notre objectif d'un résultat opérationnel net entre 1,2 et 1,25 milliard euros pour l'ensemble de l'exercice", déclare son CEO Hans De Cuyper, convaincu aussi d'atteindre tous les objectifs fixés dans le cadre d'Impact24.
Le groupe, actif dans 13 pays d'Europe et d'Asie, va mener un programme de rachat d'actions de 200 millions d'euros du 16 septembre 2024 au 31 juillet 2025.
Pour l'exercice 2024, Ageas a déclaré un dividende intérimaire brut en espèces de 1,50 euro par action pour l'exercice 2024.
Rappelons que BNP Paribas, via sa filiale d'assurances BNP Paribas Cardif, est dernièrement devenue le premier actionnaire d'Ageas après avoir pris le contrôle de 9,8% de son capital auprès du conglomérat chinois Fosun.
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Une belle dynamique de développement pour l'assurance-vie française
La progression de l'assurance-vie se poursuit au fil des mois. Sur les quatre premiers mois de l'année, les cotisations ont atteint 53,7 milliards d'euros, un niveau inégalé depuis plus de dix ans. A 10,5 milliards d'euros, la collecte nette retrouve elle aussi son niveau le plus élevé depuis 2011 sur une période similaire. Au final, à fin avril 2022, les encours des contrats d'assurance vie ont atteint 1.847 milliards d'euros, en croissance de 1,1% sur un an. Ces bonnes performances sont en partie liées au succès croissant du PER (Plan d'Epargne Retraite). Depuis le début de l'année 2022, les PER commercialisés par un assureur ont affiché 592.000 assurés supplémentaires et 9,3 milliards d'euros de versements. Fin avril 2022, 3,2 millions d'assurés détenaient un PER, ce qui représentait un encours de 39 milliards d'euros. Sans tenir compte des transferts, 87 % des nouveaux titulaires d'un PER (à fin décembre 2021) l'avaient souscrit auprès d'un assureur.
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En dépit des turbulences, les fintech gardent le cap
D'après le BCG, mi-2021, l'ensemble des fintech cotées dans le monde étaient valorisées en moyenne vingt fois leurs revenus, soit une valorisation d'environ 1.300 milliards de dollars. Ce chiffre avait été multiplié par plus de quatre en trois ans. Fin 2022, ce multiple était divisé par cinq, avec des valorisations moyennes limitées à quatre fois les revenus. Néanmoins, le BCG considère que le secteur devrait enregistrer un bond de sa croissance d'ici à 2030, avec une multiplication par six des revenus pour les fintech. Après les paiements, le développement devrait surtout provenir des fintech bancaires, avec l'essor services clé en mains pour les entreprises et les professionnels (" banking-as-a-service ").
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