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La nouvelle loi fiscale américaine "stabilisera les choses" mais augmentera le déficit, selon Jamie Dimon de JPMorgan
information fournie par Reuters 22/05/2025 à 12:42

((Traduction automatisée par Reuters à l'aide de l'apprentissage automatique et de l'IA générative, veuillez vous référer à l'avertissement suivant: https://bit.ly/rtrsauto))

(L'article ajoute les commentaires de Dimon lors d'un événement à huis clos au cours du sommet, ce qui modifie l'histoire) par Li Gu et Selena Li

Le directeur général de JPMorgan Chase JPM.N , Jamie Dimon, a déclaré jeudi que l'énorme projet de loi sur les impôts et les dépenses du président américain Donald Trump pourrait contribuer à la stabilité, mais qu'il n'était pas propice à la réduction du déficit. Le projet de loi a franchi un obstacle crucial mercredi, la Chambre des représentants des États-Unis ayant voté à peu près selon les lignes des partis pour entamer un débat qui mènerait à un vote sur l'adoption jeudi.

"Je pense qu'ils devraient adopter la loi fiscale. Je pense qu'elle stabilisera un peu les choses mais qu'elle creusera probablement le déficit", a déclaré Jamie Dimon lors du Global China Summit de JPMorgan à Shanghai.

Reuters a obtenu un enregistrement des remarques de Jamie Dimon lors de cet événement à huis clos. JPMorgan n'a pas répondu immédiatement à une demande de commentaire de Reuters. Le nouveau projet de loi devrait ajouter 3 800 milliards de dollars à la dette du gouvernement américain, qui s'élève à 36 200 milliards de dollars, au cours de la prochaine décennie. La semaine dernière, l'agence de notation Moody's a retiré au gouvernement américain sa cote de crédit la plus élevée en raison de l'augmentation de la dette nationale.

"Je pense que le déficit sera important et probablement en augmentation", a déclaré Jamie Dimon depuis Shanghai, où sont basées les activités de la société de Wall Street en Chine.

Jamie Dimon a appelé à la "responsabilité" en matière de dépenses et a averti que les gouvernements pourraient dépenser de l'argent sans parvenir à stimuler la croissance.

"Il n'y a pas que les États-Unis, mais les gouvernements ont fait preuve d'une capacité étonnante à dépenser l'argent de manière peu judicieuse, à établir des règles et des réglementations qui ralentissent la croissance", a-t-il déclaré.

Jamie Dimon a déclaré qu'une budgétisation, une planification et des investissements efficaces stimuleraient la croissance et contribueraient efficacement à la réduction du déficit.

"Mais je ne pense pas que l'on puisse voir cela dans le grand et beau projet de loi", a-t-il ajouté, faisant référence à la législation proposée par Donald Trump.

Plus tôt dans la journée, Jamie Dimon a déclaré à Bloomberg News qu'il ne pouvait pas exclure que l'économie américaine tombe en stagflation, car le pays est confronté à d'énormes risques liés à la géopolitique, aux déficits et aux pressions sur les prix.

Il a déclaré que la Réserve fédérale américaine faisait bien d'attendre avant de décider de sa politique monétaire, a rapporté Bloomberg News. Au début du mois, la Réserve fédérale a maintenu ses taux d'intérêt à un niveau stable , mais a averti que les risques d'une hausse de l'inflation et du chômage avaient augmenté, assombrissant encore les perspectives économiques des États-Unis.

"Je pense que les risques d'inflation et de stagflation sont un peu plus élevés que ce que pensent les autres", avait déclaré Jamie Dimon.

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