Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Plus de 40 000 produits accessibles à 0€ de frais de courtage
Découvrir Boursomarkets
Fermer

La colère des Français n'a pas disparu, vigilance de mise, dit Macron
information fournie par Reuters 27/07/2019 à 19:22

    PARIS, 27 juillet (Reuters) - La colère "profonde" d'une
partie des Français qui s'est manifestée au cours des derniers
mois avec le mouvement des "Gilets jaunes" n'est pas "derrière
nous", a déclaré samedi Emmanuel Macron estimant qu'il fallait
encore "redonner un sens à l'action". 
    "Je ne crois pas du tout que ce qui a un moment donné crée
la colère sincère d'une partie de la population soit derrière
nous", a dit le chef de l'Etat lors d'un bain de foule à
Brégançon (Var) où il passe ses vacances. 
    "Je pense qu'il y a une partie à laquelle nous avons su
répondre, et une partie à laquelle nous n'avons pas encore
répondu parce que ça prend du temps. Il y a aussi une colère à
laquelle il n'y a pas forcément de réponse immédiate", a-t-il
ajouté.
    Il estime qu'"il y a des problèmes profonds dans notre pays
qui sont liés à l'injustice, aux difficultés économiques qu'on
connaît depuis très longtemps, parfois aux doutes qui existent,
aux défis qu'on a devant nous liés au vieillissement, au
numérique, à l'écologie". 
    "Je pense que ceci créé des peurs, parfois ces peurs sont
exploitées et donc notre défi est d'y répondre", a-t-il ajouté,
en se disant "vigilant" et "à la tâche". 
    "Je pense qu'il faut continuer à agir concrètement pour nos
concitoyens à la rentrée, c'est ce que j'ai demandé au
gouvernement, et à redonner du sens à l'action parce qu'il faut,
non pas chercher à éteindre les peurs, mais à redonner une
perspective, un cap de ce qui est vivre ensemble entre Français
de manière apaisée". 
    "Il y a une aspiration à un sens profond dans notre pays et
on ne l'a pas encore trouvé", a-t-il conclu. 
    Le mouvement des "Gilets jaunes" est né en novembre dernier
d'une contestation de la hausse des prix du carburant avant de
s'étendre aux questions de pouvoir d'achat, d'accès au service
public ou encore de démocratie. 
    Pour répondre à la crise, le gouvernement a pris une série
de mesures en faveur du pouvoir d'achat, estimées à plus de 17
milliards d'euros. 
    S'il réunissait près de 300.000 personnes à ces débuts, le
mouvement peine maintenant à mobiliser. Un peu moins de 6.000
personnes manifestaient encore à la fin du mois de juin. Il n'a
toutefois pas disparu, et avec lui, certaines violences qui
l'ont accompagné.
    La permanence du député La République en marche (LaRem),
Romain Grau, a été saccagée samedi en marge d'un rassemblement
de "Gilets jaunes" à Perpignan (Pyrénées-Orientales), suscitant
une vague d'indignation de la classe politique. 

 (Caroline Pailliez, édité par Pierre Serisier)
 

1 commentaire

  • 28 juillet 21:10

    Bla-bla-bla bla-bla bla-bla.......E.M à parléComme d'hab le grand vide, on connaît la chanson


Signaler le commentaire

Fermer

Mes listes

Cette liste ne contient aucune valeur.