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L'impact du Brexit estimé à 0,1 pt de la richesse nationale en 2021-Le Maire
information fournie par Reuters 14/12/2020 à 09:47

(Actualisé avec déclarations)

PARIS, 14 décembre (Reuters) - L'impact du Brexit sur la richesse nationale de la France sera limité à 0,1 point en 2021, a assuré lundi le ministre français de l'Economie et des Finances, Bruno Le Maire, pour lequel le Royaume-Uni sera le "grand perdant" de cette "folie historique".

"Les grands perdants du Brexit, ce seront les Britanniques", a-t-il déclaré sur France Info, estimant que leur volonté de quitter l'Union européenne était "une folie politique, une folie économique et une folie historique".

Le commerce français vers la Grande-Bretagne, a-t-il dit, ne représente qu'environ 33 milliards d'euros - "pas grand chose au regard du volume commercial global de la France", a-t-il noté.

"Notre évaluation, c'est que l'impact du Brexit sur l'économie française sera de 0,1 point de notre richesse nationale en 2021", a poursuivi Bruno Le Maire.

"C'est 0,1 point de trop mais ce n'est pas grand chose au regard de ce que cela va coûter aux Britanniques, et surtout, nous saurons faire face."

Le secteur français de la pêche pourrait être particulièrement affecté si Londres et Bruxelles ne parviennent pas à se mettre d'accord in extremis sur le cadre de leurs futures relations commerciales post-Brexit.

La question des quotas de pêche et de l'accès aux eaux britanniques constitue en effet l'un des principaux points de blocage à moins de trois semaines désormais du divorce effectif entre le Royaume-Uni et l'Union européenne.

"Je suis totalement solidaire des pêcheurs", a dit Bruno Le Maire.

"Nous aurons aussi 150.000 entreprises qui exportent vers la Grande-Bretagne qui vont être touchées, que nous accompagnons depuis des mois, que nous aidons à remplir des procédures douanières qu'elles n'avaient pas à remplir auparavant. Nous serons là pour les soutenir."

Cette déclaration intervient alors que les négociations sur les relations commerciales qu'entretiendront le Royaume-Uni et l'Union européenne après le 31 décembre se poursuivent.

Le Premier ministre britannique, Boris Johnson, et la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, se sont entendus dimanche par téléphonie pour tenter un "effort supplémentaire" alors que la journée de dimanche devait théoriquement être la date limite pour parvenir à un accord.

Michel Barnier, le négociateur en chef des Européens sur le Brexit, a déclaré lundi matin qu'un accord commercial avec Londres restait envisageable.

(Nicolas Delame et Henri-Pierre André, édité par Jean-Michel Bélot)

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