Italie-Mise aux enchères des fréquences 5G d'ici fin septembre

information fournie par Reuters •23/05/2018 à 19:44

    MILAN, 23 mai (Reuters) - L'autorité italienne des
communications a annoncé mercredi que le gouvernement mettrait
aux enchères en septembre des fréquences pour les réseaux 5G,
dont il espère obtenir au moins 2,5 milliards d'euros.
    L'Agcom a précisé que la moitié de ces 2,5 milliards serait
levée cette année et que les enchères seraient organisées par le
ministère de l'Industrie.
    Ce processus est la première étape du déploiement des
services 5G, qui promet de fournir des connexions internet
ultra-rapides aux foyers et entreprises italiennes.
    L'Italie, qui occupe cette année la 25e place sur 28 dans
l'indice Desi (Digital economy and society index) des Etats de
l'Union européenne, est le premier pays à fixer des règles pour
l'attribution des fréquences 5G.
    Berlin devrait annoncer d'ici la fin de l'année les
conditions définitives de la mise aux enchères de ses fréquences
5G, qui devrait commencer début 2019.
    Dans le cadre d'un plan datant de 2016, l'UE souhaite
déployer la 5G dans toutes les zones urbaines d'ici 2025.
    Les principaux opérateurs italiens, dont Telecom Italia
(TIM)  TLIT.MI  , Vodafone Italia  VOD.L , Wind-Tre et Fastweb
 SCMN.S , devraient participer à ces enchères.
    Dans un communiqué publié mercredi, l'Agcom indique que les
règles favoriseront l'essor d'une série de nouveaux acteurs, y
compris des opérateurs dédiés aux seules infrastructures.
    Open Fiber, contrôlé par Enel  ENEI.MI  et l'établissement
public Cassa Depositi e Prestiti (CDP), a entrepris de déployer
en Italie un réseau à très haut débit concurrent de celui de
Telecom Italia, dont le principal actionnaire est Vivendi
 VIV.PA .
    Les services 5G nécessitent des fibres optiques pour
fonctionner correctement car les réseaux à base de cuivre ne
seront pas assez rapides pour supporter la technologie de
téléphonie mobile de la prochaine génération.

 (Stephen Jewkes
Catherine Mallebay-Vacqueur pour le service français, édité par
Bertrand Boucey)