
Rémi Delansorne, directeur général d’Hybrigenics. (© Hybrigenics)
La petite biotech parisienne se sépare de sa filiale Hybrigenics Services, qui fournit des prestations de criblage de protéines à l’industrie pharmaceutique. Elle sera cédée à ses dirigeants. Cette opération rapportera moins de 1 million d’euros à Hybrigenics. Elle doit surtout permettre de concentrer l’attention des investisseurs sur le cœur de métier de la biotech : ses médicaments en développement.
Après moult revirements, l’Inécalcitol, principal actif détenu par Hybrigenics, reste aujourd’hui développé dans deux cancers du sang : la leucémie myéloïde chronique et la leucémie myéloïde aiguë.
Ce deuxième programme, dont les résultats sont attendus début 2019, est le plus prometteur : c’est là que les essais cliniques sont les plus avancés et les besoins médicaux les plus forts. Les dirigeants croient pouvoir signer un accord de licence pour le marché américain dans les mois à venir. C’est l’espoir, le seul à court terme, de voir l’action sortir de son hiver boursier (-70% en trois ans). Au cours actuel, la prise de risque est bien rémunérée.
Entretien avec Rémi Delansorne, directeur général d’Hybrigenics
Le Revenu : Vous annoncez la séparation des activités de prestation de services – Hybrigenics Services – et un recentrage de la société sur la recherche et le développement thérapeutique. Pourquoi cette décision ?
Rémi Delansorne
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