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Ghosn a pris le train dans sa fuite au départ de Tokyo-presse
information fournie par Reuters 06/01/2020 à 19:49

 (Actualisé avec Le Drian §5-6)
    TOKYO, 6 janvier (Reuters) - Carlos Ghosn a pris un train à
grande vitesse pour se rendre à Osaka, peut-être en compagnie
d'autres personnes, lors de sa rocambolesque fuite du Japon vers
le Liban, rapporte lundi l'agence de presse japonaise Kyodo.
    Sur des images de vidéosurveillance, on peut voir l'ancien
président de Renault  RENA.PA  et de Nissan  7201.T  quitter son
appartement de Tokyo le 29 décembre vers 14h30 (05h30 GMT) puis
arriver quelques heures plus tard à la gare de Shinagawa,
toujours dans la capitale japonaise, où il est monté dans un
train à destination d'Osaka, selon Kyodo, qui cite une personne
au fait du dossier.
    L'ex-patron de l'alliance s'est ensuite rendu en voiture à
l'aéroport du Kansai, dans la baie d'Osaka, où il a pris un jet
privé à 23h10, poursuit l'agence. L'avion loué à une compagnie
privée a gagné la Turquie.  
    Le régime de liberté sous caution imposé à Carlos Ghosn, qui
possède les nationalités libanaise, brésilienne et française,
lui interdisait de quitter le sol japonais dans l'attente de son
procès pour malversations financières.
    Sur BFM TV lundi, le ministre français des Affaires
étrangères a déclaré qu'à sa connaissance, Carlos Ghosn n'avait
pas utilisé de documents de voyage français pour se rendre au
Liban. 
    "Pour l'instant, il n'a pas demandé à venir en France. S'il
vient en France, ce sera à la justice française d'étudier son
cas mais, pour l'instant, cette question ne se pose pas", a
ajouté Jean-Yves Le Drian. 
    
    MANDAT D'ARRÊT D'INTERPOL 
    Dans un communiqué publié le 31 décembre, peu après son
arrivée au Liban, Carlos Ghosn dit avoir fui au Japon un système
judiciaire "partial".
    Les enquêteurs tentent désormais de retracer son itinéraire
exact et d'identifier d'éventuels complices, précise Kyodo.
    La ministre japonaise de la Justice, Masako Mori, a déclaré
lundi que rien, en théorie, n'empêchait Tokyo de demander que
lui soit livré un suspect réfugié dans un pays avec lequel Tokyo
n'a signé aucun accord d'extradition - c'est le cas du Liban.
    Une telle requête devrait comporter une "garantie de
réciprocité et du respect de la loi du pays partenaire", a
ajouté Masako Mori, sans plus de précisions.
    Le Liban a fait savoir qu'il avait reçu d'Interpol un mandat
d'arrêt mais celui-ci a peu de chances d'aboutir à une
extradition dans la mesure où, comme le souligne un haut
responsable des forces de sécurité libanaise, le pays n'extrade
jamais ses ressortissants.       
    Arrêté en novembre 2018 et accusé de malversations
financières lorsqu'il était à la tête de Nissan, Carlos Ghosn
dément ces charges.

 (Kiyoshi Takenaka et Kevin Buckland, version française Simon
Carraud et Jean-Philippe Lefief, édité par Jean-Stéphane Brosse)
 

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3 commentaires

  • 06 janvier 20:58

    En première ou en seconde classe, pas en seconde quand même?


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