PARIS, 13 octobre (Reuters) - Il est trop tôt pour revenir sur les actions ou sur les segments les plus rentables des marchés obligataires en l'absence d'un catalyseur qui pemettrait aux marchés financiers de repartir de l'avant, dit-on chez Robeco.
L'approche d'une élection présidentielle américaine dont le verdict promet d'être contesté, la persistance du risque sanitaire et le plafonnement des niveaux de liquidité doivent inciter les investisseurs à la prudence, écrit Peter van der Welle, stratège de la société de gestion, dans une note publiée mardi.
La capacité des banques centrales à soutenir les marchés avec des plans de relance massifs diminue et les excédents de liquidité qui avaient contribué à faire grimper les prix des actions demeurent conséquents mais n'accélèrent plus, argumente-t-il.
Les probabilités implicites signalées par le marché des options montrent clairement que les risques sont orientés à la baisse pour les trois prochains mois, tant pour le S&P-500
.SPX , indice boursier de référence des gérants américains que pour le marché de la dette spéculative ("high yield"), souligne-t-il.
"Notre scénario de base reste celui selon lequel l'économie mondiale continuera de s'améliorer même si le plus dur reste à venir" écrit le stratège de Robeco.
"Néanmoins, une position prudente reste de mise car la nature des risques à court terme est importante", ajoute-t-il.
"Dans un marché qui est à court de carburant, les perspectives à court terme ne mènent pas loin. Nous attendons des points d'entrés plus attractifs pour prendre davantage de risque."
(Patrick Vignal, édité par Marc Angrand)
0 commentaire
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire.
Vous êtes déjà membre ? Connectez-vous
Pas encore membre ? Devenez membre gratuitement
Signaler le commentaire
Fermer