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GESTION-Le climat, facteur de risque et source d'opportunités-Allianz GI
information fournie par Reuters 15/01/2019 à 12:19

    PARIS, 15 janvier (Reuters) - La dimension climatique est un
critère important de sélection des entreprises dans un
portefeuille d'actions en raison des risques qu'elle présente
mais aussi des opportunités qu'elle offre, dit-on chez Allianz
Global Investors.
    Se prémunir contre les risques et identifier les
opportunités exige une analyse fondamentale des entreprises qui
s'avère délicate en l'absence de données fiables et cohérentes,
a expliqué Catherine Garrigues, directrice de la gestion actions
Europe, stratégie Conviction pour Allianz GI, lors d'un point de
presse mardi à Paris.
    Les initiatives en la matière sont nombreuses mais le manque
de standardisation et le caractère peu contraignant de la
réglementation pesant sur les entreprises en matière de
communication sur le sujet compliquent la tâche des sociétés de
gestion, dit-elle.
    "Le risque climat est devenu une réalité pour les
entreprises", dit-elle. "En l'intégrant à notre 'stock picking'
mais aussi en nous engageant auprès des entreprises en tant que
gérant actif, nous pouvons influer sur celles-ci et ainsi avoir
un véritable impact dans la lutte contre le réchauffement de la
planète."
    Pour illustrer concrètement les risques liés au climat
pesant sur les entreprises, Christophe Hautin, gérant actions
Europe et cogérant du fonds Allianz Europe Equity Climate
Transition, cite l'exemple de BASF  BASFn.DE .
    Le groupe chimique allemand a averti sur ses résultats en
décembre dernier en évoquant notamment la baisse du niveau du
Rhin, due à la sécheresse, qui a perturbé la production de
certains sites et fait augmenter les coûts de transport en
empêchant les barges de naviguer à pleine charge, rappelle-t-il.
 
    
    EXCLURE LES MAUVAISES PRATIQUES
    Christophe Hautin explique qu'il convient d'exclure les
pires pratiques sur le plan climatique et cite notamment les
forages en Arctique, l'extraction et l'utilisation du charbon
comme source d'énergie et l'exploration et la production
d'hydrocarbures non conventionnels, pétrole et gaz de schiste en
tête.
    Les entreprises sont ensuite sélectionnées en fonction des
solutions qu'elles apportent dans plusieurs domaines comme
l'efficacité énergétique, la mobilité propre, les énergies
renouvelables, les services à l'environnement ou le traitement
de l'eau et des déchets, détaille-t-il.
    "Les entreprises qui se saisissent de la thématique
climatique peuvent en faire un véritable avantage compétitif",
dit Christophe Hautin.
    Il cite en exemple GTT  GTT.PA , qui conçoit des  cuves de
navires méthaniers et a réalisé l'an dernier l'une des
meilleures performances du SBF 120  .SBF120  grâce à la demande
croissante pour le gaz naturel liquéfié, utilisé en particulier
pour remplacer le charbon dans la production d'électricité.
    En dépit d'avancées réelles, tout reste à faire dans un
domaine en chantier, dit Catherine Garrigues, qui invite en
outre à se méfier du "green washing", pratique consistant pour
les entreprises à se coller à bon compte une étiquette de vertu
sur le plan environnemental.
    Elle soulève également des paradoxes, expliquant par exemple
qu'il convient d'imprimer un courriel qui prend plus de trois
minutes à lire, en raison de la forte consommation d'électricité
des ordinateurs.    

 (Patrick Vignal, édité par Marc Angrand)
 

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