(AOF) - S’étant rapproché de la barre du 50,0 du sans changement et ayant atteint, à 49,6, un sommet de neuf mois en juin, l’indice PMI HCOB de l’activité commerciale – qui compare le volume d’activité du mois en cours à celui du mois précédent – s’est replié à 48,5 en juillet contre 49,7 attendu. Il signale ainsi la plus forte contraction de l’activité du secteur des services français depuis avril dernier.
Selon les entreprises interrogées, l'activité a été tirée à la baisse par la faiblesse de la demande, par un manque de personnel et par une réduction des niveaux d'activité chez leurs clients. De fait, le volume des nouvelles affaires a enregistré sa plus forte baisse depuis trois mois en juillet, tendance reflétant, selon certains répondants, le report de décisions de la part des clients.
Contrairement au volume global des nouvelles affaires, les ventes à l'export ont de nouveau progressé en juillet (hausse toutefois marginale), tendance indiquant que la détérioration globale de la demande reflète avant tout la faiblesse des marchés intérieurs.
La onzième baisse mensuelle consécutive des volumes d'activité enregistrée en juillet dans le secteur des services français reflète notamment une diminution de la charge de travail dans les entreprises. Cette nouvelle réduction du volume des affaires en attente a en outre incité les prestataires de services français à réduire leurs effectifs au cours du mois, les répondants ayant notamment mentionné le non-renouvellement de contrats temporaires ainsi que le non-remplacement de départs volontaires.
Après une nette amélioration en juin, les perspectives d'activité à douze mois se sont fortement repliées en début de troisième trimestre. Si celles-ci demeurent, dans l'ensemble, favorables, la confiance a toutefois affiché un niveau peu élevé, la proportion de répondants anticipant une croissance de leur activité dans l'année à venir (24 %) ayant été en juillet à peine supérieure à celle des entreprises prévoyant au contraire une baisse (23%).
Cette faiblesse de l'optimisme s'explique notamment par l'incertitude politique régnant en France, ainsi que par les inquiétudes entourant l'évolution prochaine de la demande.
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