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Face aux pressions inflationnistes, les banques centrales sont déterminées à agir. Quels sont les enjeux ?
information fournie par Amundi 22/03/2022 à 09:53

Les banques centrales sont déterminées à agir

Les banques centrales sont déterminées à agir

Le conflit russo-ukrainien accentuent les tensions inflationnistes

Dans ce contexte, la crise en Ukraine ajoute de l'incertitude sur la trajectoire de la normalisation de la politique monétaire de la zone euro mais n'a qu'un impact limité sur les décisions de la Réserve fédérale américaine (Fed).  Au cours des derniers comités de politique monétaire, les banques centrales ont revu significativement à la hausse leurs anticipations d'inflation pour les trois prochaines années. L'inflation a continué de surprendre à la hausse en raison de la progression des prix de l'énergie et des perturbations persistantes sur les chaînes d'approvisionnement.

Malgré la guerre en Ukraine, la Banque centrale européenne (BCE) est déterminée à remplir son mandat en matière de stabilité des prix. Cependant, toutes les options restent sur la table compte tenu du niveau élevé d'incertitude. La BCE considère avoir atteint son objectif d'inflation. « Le Conseil des gouverneurs considère qu'il est de plus en plus probable que l'inflation se stabilise à son objectif de 2% à moyen terme ». La BCE conclura des achats nets dans le cadre de l'APP (asset purchase programme - programme d'achats d'actifs) au troisième trimestre si les nouvelles données confirment que les perspectives d'inflation à moyen terme ne s'affaibliront pas. La BCE veut garder de la flexibilité sur l'agenda de la première hausse des taux et prévoit que toute modification des taux d'intérêt directeurs de la BCE se produira « quelque temps » après la fin des achats nets au titre de l'APP plutôt que « peu de temps après ». Notre inquiétude porte sur l'arrêt des programmes d'achats d'actifs et sur la capacité du marché à absorber des nouveaux titres de dette sans remontée excessive des taux d'intérêt. Cependant, la présidente de la Banque centrale européenne, Christine Lagarde, a déclaré que la BCE pourrait agir avec flexibilité pour préserver les conditions financières.

La Réserve fédérale américaine (Fed) est également fermement déterminée à agir pour restaurer la stabilité des prix. Jerome Powell, président de la Banque centrale américaine, a souligné le niveau élevé de l'inflation dans un contexte macroéconomique solide où le marché du travail s'avère extrêmement tendu. J. Powell a indiqué qu'il souhaitait une politique monétaire plus restrictive et des conditions financières plus strictes pour ralentir la demande globale et mieux équilibrer l'offre et la demande. Le Comité de politique monétaire (FOMC) a augmenté les taux pour la première fois depuis 2018 et 6 hausses de taux supplémentaires sont prévues cette année par les membres du FOMC. La réduction de la taille du bilan jouera également un rôle important dans le resserrement de la politique monétaire. Powell a noté que la réduction du bilan de la Fed au cours de l'année pourrait être à peu près équivalente à une augmentation de taux de 25 points de base. Le resserrement quantitatif pourrait commencer dès la prochaine réunion en mai. La question qui se pose désormais aux investisseurs concerne la capacité de l'économie américaine à absorber les hausses de taux. Jerome Powell a continuellement souligné que l'économie américaine est bien placée pour gérer une politique monétaire plus stricte. Cependant, de nombreuses questions ont été posées lors de la conférence de presse sur la manière dont le Comité réduira l'inflation sans affecter de manière significative la croissance ou le marché du travail.

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