Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Fermer

Ericsson toujours en zone de turbulences
information fournie par Investir 15/07/2024 à 13:00

L'équipementier suédois a terminé le deuxième trimestre avec une lourde perte de 11 milliards de couronnes suédoises, à cause de dépréciations sur Vonage.

Comme son rival Nokia, l'équipementier télécoms Ericsson est frappé de plein fouet par le ralentissement de la demande des clients opérateurs dans les infrastructures mobiles. Mais pas seulement. Le groupe suédois fait face à des problèmes qui lui sont propres. D'une part, un litige toujours en cours avec le département américain de la Justice, laissant planer le risque d'une forte amende. D'autre part, des dépréciations en série sur la filiale Vonage. Acquise fin 2021, l'entreprise américaine spécialiste du cloud, tournée vers les plateformes logicielles d'entreprises, devait permettre à Ericsson d'accélérer dans la monétisation de la 5G auprès des opérateurs et des ESN. Las, la croissance tant espérée n'est pas au rendez-vous. Une gageure pour Ericsson, qui n'avait pas hésité à casser sa tirelire, déboursant 6,2 milliards de dollars pour mettre la main sur Vonage. Aujourd'hui, les trois s'alignent mais concernant les dépréciations. Une nouvelle charge, d'un montant de 11,4 milliards de couronnes suédoises (990 millions d'euros), a été enregistrée début juillet, après pas moins de 2,7 milliards d'euros l'an dernier. « Nous avons enregistré une charge de dépréciation au deuxième trimestre, car la croissance du marché dans l'activité actuelle a ralenti et nous devons maintenant nous recentrer sur l'amélioration des performances », explique Börje Ekholm, le PDG d'Ericsson, insistant sur le caractère « fondamental » de Vonage pour la construction d'une plateforme mondiale pour les API réseau.

Visibilité réduite

Résultat, Ericsson a terminé le deuxième trimestre sur une lourde perte nette de 11 milliards de couronnes (960 millions d'euros), soit 18,4% du chiffre d'affaires, lui-même réduit de 7% sur une base organique, à 59,85 milliards de couronnes (5,2 milliards d'euros). La baisse des investissements des opérateurs télécoms a été particulièrement marquée en Inde, où ils ont fondu de 55%. Le marché Amérique du Nord, lui, a progressé de 20%, tiré par le contrat avec AT&T. Grâce à la réduction des coûts et la hausse des revenus de licences, la marge brute s'est étoffée à 43,9%. Elle devrait continuer de s'améliorer grâce à la suppression déjà annoncée de 1.200 postes en Suède. Pour la suite de l'année, Ericsson n'a pas donné de prévision précise, en raison des incertitudes mais a indiqué que le chiffre d'affaires du troisième trimestre de la division Network et Cloud Software and Services devrait ressortir plus ou moins en ligne avec la saisonnalité, soit respectivement 1% et 4% de croissance, en tenant compte de l'apport du contrat avec AT&T.

La visibilité est réduite en raison de la baisse des investissements des opérateurs dans les différentes zones géographiques. Ecart.

Retrouvez cet article sur investir.fr

Cette analyse a été élaborée par Investir et diffusée par BOURSORAMA le 15/07/2024 à 13:00:12.

Agissant exclusivement en qualité de canal de diffusion, BOURSORAMA n'a participé en aucune manière à son élaboration ni exercé aucun pouvoir discrétionnaire quant à sa sélection. Les informations contenues dans cette analyse ont été retranscrites « en l'état », sans déclaration ni garantie d'aucune sorte. Les opinions ou estimations qui y sont exprimées sont celles de ses auteurs et ne sauraient refléter le point de vue de BOURSORAMA. Sous réserves des lois applicables, ni l'information contenue, ni les analyses qui y sont exprimées ne sauraient engager la responsabilité BOURSORAMA. Le contenu de l'analyse mis à disposition par BOURSORAMA est fourni uniquement à titre d'information et n'a pas de valeur contractuelle. Il constitue ainsi une simple aide à la décision dont l'utilisateur conserve l'absolue maîtrise.

BOURSORAMA est un établissement de crédit de droit français agréé par l'Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (« ACPR ») et par l'Autorité des Marchés Financiers (« AMF ») en qualité de Prestataire de services d'investissement et sous la surveillance prudentielle de la Banque Centrale Européenne (« BCE »).

Conformément à la réglementation en vigueur, BOURSORAMA établit et maintient opérationnelle une politique de gestion des conflits d'intérêts et met en place des mesures administratives et organisationnelles afin de prévenir, identifier et gérer les situations de conflits d'intérêts eu égard aux recommandations d'investissement diffusées. Ces règles contiennent notamment des dispositions relatives aux opérations financières personnelles afin de s'assurer que les collaborateurs de BOURSORAMA ne sont pas dans une situation de conflits d'intérêts lorsque Boursorama diffuse des recommandations d'investissement.

Le lecteur est informé que BOURSORAMA n'a aucun conflit d'intérêt pouvant affecter l'objectivité des analyses diffusées. A ce titre, le lecteur est informé qu'il n'existe pas de lien direct entre les analyses diffusées et les rémunérations variables des collaborateurs de BOURSORAMA. De même, il n'existe pas de liens financiers ou capitalistiques entre BOURSORAMA et les émetteurs concernés, en dehors des engagements contractuels pouvant régir la fourniture du service de diffusion.

Il est rappelé que les entités du groupe Société Générale, auquel appartient BOURSORAMA, peuvent procéder à des transactions sur les instruments financiers mentionnés dans cette analyse, détenir des participations dans les sociétés émettrices de ces instruments financiers, agir en tant que teneur de marché, conseiller, courtier, ou banquier de ces instruments, ou être représentées au conseil d'administration de ces sociétés. Ces circonstances ne peuvent en aucune manière affecter l'objectivité des analyses diffusées par BOURSORAMA.

0 commentaire

Signaler le commentaire

Fermer

A lire aussi

  • L'aéroport d'Ibiza, géré par Aena ( AFP / JAIME REINA )
    information fournie par Boursorama avec AFP 30.04.2025 11:13 

    Le groupe espagnol Aena, premier opérateur aéroportuaire au monde en nombre de passagers, a vu son bénéfice progresser de 15% sur un an au premier trimestre grâce au dynamisme du trafic aérien, porté par la forte fréquentation touristique. Dans un communiqué, le ... Lire la suite

  • Le catamaran New 80, une des productions de Fountaine Pajot. (Crédit:  / Fountaine Pajot)
    information fournie par AOF 30.04.2025 10:52 

    (AOF) - Dans un contexte plus difficile, le concepteur et fabricant de catamarans marins estime avoir fait preuve de résistance. Au premier semestre de son exercice 2024-2025, le chiffre d’affaires de Fountaine Pajot a reculé de 5,3 %, 156,2 millions d’euros. L’entreprise ... Lire la suite

  • vivendi (Crédit:  / crédit Vivendi)
    information fournie par Cercle Finance 30.04.2025 10:44 

    (CercleFinance.com) - Vivendi grimpe de +6% vers 2,76E et se rapproche de la cible des 2,85E, double résistance testée les 23 et 28 mars dernier. L'objectif suivant se situe à 2,95E, palier de résistance du 24 février au 7 mars

  • Le logo de Stellantis
    information fournie par Reuters 30.04.2025 10:31 

    PARIS/MILAN (Reuters) -Stellantis a annoncé mercredi suspendre ses objectifs de redressement financier pour 2025 en raison des incertitudes liées aux droits de douane américains, après un premier trimestre marqué par une baisse de 14% de son chiffre d'affaires. ... Lire la suite

Mes listes

Cette liste ne contient aucune valeur.