
Le chancelier allemand Olaf Scholz a rencontré l'émir Tamim ben Hamad Al-Thani afin de renforcer le partenariat énergétique avec le Quatar. (© AFP)
Face au choc énergétique, les pays de la zone euro sont contraints de prendre des mesures de soutien aux ménages.
Confrontée à un choc énergétique majeur, l’Europe est au pied du mur. La facture de la crise est déjà salée, ayant contribué très largement à alimenter l’inflation et plongé les comptes extérieurs de la zone euro dans le rouge.
Les importations de combustibles fossiles y ont atteint 73 milliards d’euros en juillet, contre 28 milliards par mois en moyenne depuis 10 ans. Le montant des importations d’énergie nettes est passé de 2% du PIB en 2021 à 4% du PIB sur les sept premiers mois de l’année.
Le coût de ces importations pourrait baisser légèrement à partir de septembre, avec le récent reflux des prix du pétrole et du gaz, mais la facture énergétique annuelle devrait quand même atteindre un record absolu de près de 4,5% du PIB, selon les estimations de la Banque Postale. Confronté au même choc, le Royaume-Uni a déjà annoncé un plan massif d’aides aux ménages (voir Le Revenu n°1706).
Les propositions de BruxellesLa Commission européenne a présenté une panoplie de mesures temporaires pour faire face à l’envolée des prix du gaz et de l’électricité, qui doivent être discutées le 30 septembre lors d’une réunion des ministres de l’Énergie des États membres. Parmi ces mesures figurent le plafonnement des revenus de certains producteurs d'électricité à partir du nucléaire et des renouvelables, s’ils engrangent des profits «exceptionnels», et la mise en
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