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Désaccord entre Esma et FCA sur le trading post "no-deal Brexit"
information fournie par Reuters 19/03/2019 à 20:13

    par Huw Jones
    LONDRES, 19 mars (Reuters) - L'Autorité européenne des
marchés financiers (Esma) a indiqué mardi quels titres les
investisseurs de l'Union européenne (UE) ne pourront plus
traider à Londres dans le cas d'un Brexit dur.
    La Financial Conduct Authority (FCA) britannique a
immédiatement réagi en déclarant que ces annonces risquaient de
perturber les marchés.
    A dix jours de la date prévue du Brexit, la Première
ministre britannique Theresa May va formellement demander par
écrit, mardi ou mercredi, un report d'au moins trois mois du
Brexit au président du Conseil européen Donald Tusk, a déclaré
son porte-parole.  
    L'Esma a publié une liste de 6.200 valeurs assujetties à
l'"obligation de trading", c'est-à-dire qu'elles devraient être
soit achetées soit vendues sur une plate-forme basée dans
l'Union si la Grande-Bretagne quittait l'UE sans accord.
    Elle inclut 14 valeurs cotées en Bourse de Londres mais
jugées avoir suffisamment de "liquidité" sur les plate-formes de
l'UE. Les investisseurs de l'UE pourraient toujours traiter des
actions cotées à Londres ne figurant pas sur cette liste.
    Sans cette dernière, les investisseurs de l'UE ne pourraient
traiter que des actions cotées sur les places de l'Union dans le
cas d'un "no-deal Brexit".
    "L'Esma souligne que cette directive (...) ne s'appliquerait
que dans le cas d'un Brexit sans accord survenant le 29 mars",
explique l'autorité de tutelle.
    "Si le calendrier et les conditions du Brexit venaient à
changer, l'Esma pourrait réexaminer la question et informer le
public de tout changement dès que possible". 
    Pour la FCA, le communiqué de l'Esma implique que des
banques, fonds et gérants de l'UE ne pourront pas traiter
certaines actions britanniques ou de l'UE à Londres même si la
Grande-Bretagne est le lieu de domiciliation de l'entreprise
concernée, qu'elle soit britannique ou de l'UE.
    "Nous préconisons donc de poursuivre le dialogue à ce sujet
afin de minimiser les risques de perturbation dans l'intérêt des
marchés", explique l'autorité de tutelle britannique.  
     

 (Wilfrid Exbrayat pour le service français)
 

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