Delta s'attend à ce que la demande de voyages d'été génère des recettes record au deuxième trimestre

information fournie par Reuters •10/04/2024 à 19:35

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(Refonte avec détails des prévisions, ajout de commentaires du directeur général, historique de l'entreprise, mise à jour des actions, paragraphes 1-5, 7-9 et 14) par Rajesh Kumar Singh et Deborah Mary Sophia

Delta Air Lines DAL.N a déclaré mercredi qu'elle s'attendait à ce que son chiffre d'affaires du deuxième trimestre soit le plus élevé de son histoire grâce à une demande soutenue pour les voyages de printemps et d'été et à ce qu'elle a appelé la "toile de fond la plus constructive" pour l'industrie du transport aérien.

Le transporteur basé à Atlanta prévoit un bénéfice important pour le trimestre en cours, après avoir annoncé des résultats supérieurs aux prévisions pour le premier trimestre.

Le directeur général Ed Bastian a déclaré que les principaux consommateurs de Delta sont en bonne santé et que les voyages restent une priorité pour eux. Il a également souligné l'accélération des dépenses de voyage des entreprises ainsi que les efforts déployés par les compagnies aériennes pour protéger leur pouvoir de fixation des prix sur les marchés clés.

"Il s'agit peut-être du contexte le plus constructif que j'aie jamais vu au cours de ma carrière dans le secteur aérien", a déclaré M. Bastian aux analystes lors d'une conférence téléphonique.

Les actions de Delta ont d'abord gagné 4 % avant de devenir négatives mercredi, après que les données d'inflation chaudes ont exercé une pression sur le marché plus large . Les actions, qui ont gagné environ 17 % depuis le début de l'année, étaient en baisse de 0,3 % à 47,16 $ dans les échanges de l'après-midi.

L'Association internationale du transport aérien (IATA) prévoit que 4,7 milliards de personnes voyageront en 2024, contre 4,5 milliards en 2019. Aux États-Unis, le trafic de passagers devrait atteindre un niveau record cette année, selon le groupe commercial Airlines for America (A4A).

Les dirigeants des compagnies aériennes affirment que les consommateurs réduisent leurs dépenses en biens au profit d'expériences après la pandémie. Les formules de travail hybrides permettent également aux Américains de voyager davantage, ce qui entraîne une augmentation des dépenses en matière de transport aérien, selon A4A.

La demande est particulièrement forte pour les voyages haut de gamme , ce qui profite à des transporteurs comme Delta, qui tente d'attirer des voyageurs prêts à payer pour autre chose qu'un simple siège.

"Les changements générationnels et l'évolution des préférences des consommateurs sont à l'origine de la croissance séculaire des expériences haut de gamme", a déclaré M. Bastian.

La demande des consommateurs est en plein essor alors que les compagnies aériennes sont confrontées à une pénurie d'avions , ce qui limite leur capacité à offrir plus de sièges pendant les périodes de pointe, ce qui se traduit par une hausse des prix.

Delta s'attend à ce que les recettes unitaires - un indicateur du pouvoir de fixation des prix - soient stables par rapport à l'année dernière dans toutes les zones géographiques, à l'exception de l'Amérique latine.

Delta a également fait état d'une amélioration sur le marché américain, ses recettes unitaires intérieures étant devenues positives au cours du trimestre de mars, avec une amélioration de 7 points de pourcentage par rapport au trimestre précédent.

"Malgré tous les problèmes liés aux avions dans l'industrie, la demande reste saine et les prévisions de Delta le reflètent", a déclaré Christopher Raite, analyste principal chez Third Bridge.

Bien que les opérations de Delta ne soient pas affectées par la crise de sécurité de Boeing , la compagnie aérienne a déclaré que les contraintes de la chaîne d'approvisionnement dans l'ensemble de l'industrie l'ont obligée à continuer à faire voler des avions plus anciens, moins économes en carburant, et à dépenser plus pour les réparations. La compagnie n'a retiré aucun avion du service au cours des deux dernières années.

Elle prévoit un bénéfice ajusté de 2,20 à 2,50 dollars par action pour le trimestre se terminant en juin, alors que les analystes s'attendaient à 2,23 dollars par action, selon les données de LSEG. Il prévoit une marge d'exploitation de 14 % à 15 %, avec une augmentation de 5 % à 7 % du chiffre d'affaires du deuxième trimestre par rapport à l'année précédente.

Le bénéfice ajusté pour le premier trimestre était de 45 cents par action, alors que les analystes s'attendaient à ce qu'il soit de 36 cents par action.