Debrief Bourse du 4 décembre : après la correction, le rebond

information fournie par Boursorama •04/12/2019 à 18:11

Après deux séances de purge, l'heure est au rebond sur les marchés actions. Le CAC reprend 1,27% et clôture à 5799 points. Pour rappel, Donald Trump a suscité la panique cette semaine en semant le doute sur la possibilité de parvenir à un accord commercial avec la Chine avant l'élection présidentielle de 2020. Autre déclaration qui a pesé sur la tendance européenne, la menace américaine de taxer les importations européennes de champagnes, fromages et produits de luxe, menace qui a impacté le secteur des biens de consommation.

Sur le front économique, c'est la douche froide concernant les créations d'emplois dans le secteur privé.  Selon l'enquête ADP, le secteur privé américain n'a généré que +67.000 emplois le mois dernier, un score très largement inférieur à la prévision des analystes, qui attendaient 140.000 créations d'emplois. Une statistique de mauvais augure avant la publication des chiffres officiels vendredi.

Du coté des valeurs, Elior termine en forte hausse sur le SBF120 après avoir annoncé un résultat net de 270 millions d'euros pour son exercice décalé 2018-2019 en très forte hausse comparé aux 34 millions d'euros dégagés il y a un an. Le spécialiste de la restauration collective prévoit pour son exercice 2019-2020 une croissance organique de 2%, avec une hausse du taux de marge d'Ebita d'au moins 10 points de base. Dans la foulée, les analystes de Midcap Partners jugent les perspectives du groupe légèrement plus favorables que prévu mais restent à "neutre" sur le dossier.

Lanterne rouge du CAC, Orange a annoncé un plan stratégique à 5 ans, dont la création d'entités dédiées pour gérer ses tours de réseau mobile, ce qui pose les bases d'une cession partielle partout où le groupe est présent en Europe afin de consolider sa valeur.

Après un warning sévèrement sanctionné par le marché, beaucoup de bureaux d'études repassent à l'achat sur le dossier Ubisoft, en espérant une 'recovery'. C'est le cas de Morgan Stanley, qui a rehaussé sa position sur le titre de l'éditeur de jeux français à 'surpondérer', avec un objectif cible qui passe de 60 à 80 euros.

Saint-Gobain signe la meilleure performance du CAC alors que son PDG réfléchirait à différentes options pour la cession de sa filiale en difficulté Lapeyre.