L’action perd 70% sur un an. (© DBV)
Le mini-emballement du 3 mars n’aura pas duré, et la Bourse sanctionne dès le lendemain une trésorerie trop fragile pour les ambitions de la biotech.
Le malheur des uns fait parfois le bonheur des autres. L’arrêt d’un essai de phase 2 pour un médicament destiné au traitement de l’allergie aux œufs produit par Aimmune a profité à son principal concurrent, DBV Technologies , qui s’adjugeait le 3 mars une hausse de 14,8% à la clôture, à 2,71 euros.
Joie de courte durée, puisque l’action perdait 9,11% à la mi-journée du 4 mars, à 2,46 euros. Un rééquilibrage logique d’un titre en baisse de près de 19% depuis le 1er janvier 2022, après avoir perdu 29% en 2021 et 78% en 2020.
DBV Technologies développe une méthode, EPIT, censée administrer des composés actifs au système immunitaire tout en gardant la peau intacte. L’entreprise française est notamment active dans le traitement des allergies alimentaires, arachide et lait de vache. Son principal produit candidat est Viaskin Peanut, un patch à appliquer une fois par jour, supposé rééduquer le système immunitaire des personnes atteintes d’allergie aux arachides.
Une trésorerie suffisante pour un anSa trésorerie devrait être en capacité de financer ses activités jusqu’au premier trimestre 2023, grâce à des mesures de maîtrise des coûts, a annoncé DBV le 3 mars. Au 31 décembre 2021, la trésorerie et les équivalents de trésorerie s’élevaient à 77,3 millions de dollars, contre 196,4 millions de dollars au 31 décembre 2020.
Daniel
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