(AOF) - Au premier semestre 2024, le chiffre d’affaires de Danone a atteint 13,8 milliards d’euros, en hausse de 4% en données comparables, grâce à une contribution équilibrée entre le volume/mix (+2,1%) et l’effet prix (+2%). En données publiées, le chiffre d’affaires a affiché une baisse de 2,9%, reflétant notamment un impact négatif de l’effet de périmètre (-6,1%) et des taux de change (-2,8%), et une contribution positive de l’hyperinflation (+1,6%). Le résultat opérationnel courant s'est établi à 1,75 milliard d'euros sur ce semestre.
La marge opérationnelle courante a atteint 12,69%, en hausse de +45 points de base (pb) par rapport à l'année précédente. Cette hausse s'explique par la forte amélioration de la marge des opérations (+257 pb), résultant principalement de l'effet résiduel des hausses de prix passées en 2023, combiné à la poursuite de niveaux records de productivité.
Son résultat net s'élève à 1,26 milliard d'euros contre 1,13 milliard d'euros au premier semestre 2023.
Ainsi, le BNPA (bénéfice net par action) publié a progressé de 11,6% à 1,89 euro, tandis que le BNPA courant a augmenté de 2,6% à 1,80 euro.
Le free cash flow a atteint 1,25 milliard d'euros au premier semestre 2024, en hausse de 11% par rapport à l'exercice précédent, grâce à une forte progression de la trésorerie provenant de l'exploitation.
Danone confirme ses objectifs 2024 : une croissance du chiffre d'affaires en données comparables comprise entre +3 et +5% et une amélioration modérée de la marge opérationnelle courante.
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Des prix de l'énergie qui flambent et un appel à l'aide
Dans le passé, l'énergie représentait un coût fixe de 3% du chiffre d'affaires. Cette année, ce pourcentage grimpe à 5% voire à 7% pour les TPE-PME, selon l'Ania (Association nationale des industries alimentaires. Les professionnels sont très inquiets car jusqu'à fin 2022 ils bénéficient généralement de couvertures pour amortir ces augmentations. Or elles ne sont pas reconduites pour 2023 et après. Par conséquent, 25 des principales organisations interprofessionnelles (Intercéréales, Inaporc, Semae, etc.) appellent l'Etat au secours face à l'érosion de leurs marges et de leur capacité d'investissement.
L'Etat a proposé plusieurs dispositifs, dont un " amortisseur électricité ", qui sont jugés insuffisants. Les organisations déplorent également l'échec des négociations européennes pour aboutir à un bouclier tarifaire permettant d'éviter les distorsions de concurrence. L'agriculture et l'agroalimentaire demandent un prix plafond maximum à 180 €/MWh alors que de nombreuses entreprises achètent à des prix supérieurs à 500€/MWh sur le marché français.
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