
Une agence Crédit Agricole Ile-de-France, à Paris. (© L.Grassin)
Si les différents métiers donnent des signes encourageants, la performance globale reste marquée par l’impact d’éléments spécifiques, comme la contribution au fonds de résolution unique, qui alourdissent la facture fiscale. Élément rassurant, la Banque verte résiste dans les activités de détail, sans échapper à la mauvaise orientation de la marge d’intérêt pour les Caisses régionales et LCL.
Autre satisfaction, Amundi, le vaisseau amiral de la gestion d’actifs, réalise une collecte de 24 milliards d’euros et s’approche du cap des 1 000 milliards sous gestion. À la clé une hausse de 37% du résultat net, à 98 millions d’euros. Dans les activités de financement et d’investissement, le résultat net bondit de 50%, à 316 millions, sous l’effet de la bonne tenue de ses activités de marché.
Bloc "A lire aussi"Revers de la médaille, ce dynamisme commercial ne permet pas à la solvabilité de s’apprécier, ni même de se maintenir : le ratio CET 1 se replie à 10,2% par rapport à 10,4% fin 2014. En cause, la forte hausse de 18,1 milliards des emplois pondérés. La question est cruciale : pour s’apprécier en Bourse, la banque doit prouver qu’elle est capable d’améliorer ses résultats sans trop faire grossir son bilan. Or, le premier trimestre de l’année ne convainc pas en la matière.
Avec le départ de Jean-Paul
0 commentaire
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire.
Vous êtes déjà membre ? Connectez-vous
Pas encore membre ? Devenez membre gratuitement
Signaler le commentaire
Fermer