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Après L'Oréal en octobre, son concurrent américain Coty a confirmé la bonne tenue du marché des parfums et cosmétiques. A l'occasion de la publication de ses résultats trimestriels, le 7novembre, le propriétaire des marques Lancaster, Wella ou Rimmel a relevé ses objectifs pour l'exercice se finissant le 30juin prochain, pour la deuxième fois en un mois et demi.
Le parcours de l'action en témoigne, gagnant 29% cette année àNew York (après une contre-performance en 2022), comme L'Oréal à Paris, contre une baisse de 5% pour Interparfums. Le moment était donc bien choisi pour une deuxième cotation sur Euronext Paris depuis le 28septembre, occasion aussi de reteinter d'une french touch la société créée en France par le parfumeur François Coty en 1904.
+18% pour les ventes
A la même époque que L'Oréal (1909), donc, mais Coty n'a déclaré «que» 5,5milliards de dollars de chiffre d'affaires pour l'exercice clos le 30juin dernier, quand son grand concurrent français va dépasser 40milliards d'euros cette année. Le groupe américain croît rapidement, toutefois, et semble remis des difficultés qui ont suivi sa reprise d'une quarantaine de marques de parfums et produits de beauté à Procter & Gamble en 2016, pour 12milliards de dollars. Son premier trimestre (juillet-septembre) s'est soldé par un chiffre d'affaires de 1,64milliard de dollars, en progression de 18% en données publiées et comparables. L'augmentation a été de 10% pour les marques grand public et de 23% (de 22% en comparable) pour la division Prestige, dopée en particulier par le nouveau parfum Burberry, dont Coty a repris la licence. Le groupe considère que son marché est porté aussi par le caractère de luxe abordable de ses produits et par le bien-être qu'ils peuvent procurer. Compte tenu de la hausse des coûts, la marge opérationnelle, toutefois, a été ramenée en un an de 12,4% à 12%.
Fort de sa «croissance exceptionnelle» du premier trimestre, Coty vise désormais une progression de 9% à 11% de son chiffre d'affaires annuel, contre 8% à 10% jusque-là, et une première estimation de 6% à 8%. Le bénéfice par action devrait grimper de 16% à 25%. L'endettement, point noir de la société, se réduit. De 4,1fois fin juin, le ratio dette nette sur Ebita doit revenir à 3fois fin 2023 puis 2,5fois fin 2024.
Acheter. Le groupe compte en principe élargir son accessibilité à tous les investisseurs sur Euronext Paris et non plus aux seuls professionnels, mais, pour l'instant, les particuliers ne peuvent acheter Coty qu'à New York. Ce que nous suggérons, l'entreprise étant partie pour connaître une belle année dans un marché qui reste porteur. Le cours reste loin de son record de 2015, à presque 33dollars, malgré son rebond. Objectif : 13dollars.
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