(AOF) - Au deuxième trimestre 2024, les ventes consolidées de Continental ressortent à 10 milliards d'euros, soit un repli de 4,1%. Toutefois, l'Ebit ajusté a bondi de 40,6% à 704 millions d'euros, ce qui correspond à une marge Ebit ajustée de 7 % (contre 4,8% l'année précédente). Son bénéfice net a aussi fortement progressé (+46,2%) pour atteindre 305 millions d'euros. Le free cash flow ajusté s'élève à 147 millions d'euros alors qu'il était négatif l'an dernier à la même période : 14 millions d'euros.
Son résultat d'exploitation ajusté a augmenté pour atteindre 704 millions d'euros (T2 2023 : 501 millions d'euros, +40,6 %), ce qui correspond à une marge EBIT ajustée de 7,0 % (T2 2023 : 4,8 %).
Pour l'exercice en cours, l'équipementier automobile allemand s'attend à ce que la production de voitures particulières et de véhicules utilitaires légers évolue de -3 à -1% par rapport à l'année précédente (contre une estimation antérieure entre -1 à +1% auparavant). Cela est dû en grande partie au marché européen, où Continental prévoit un ralentissement de -6 à -4% (précédemment : -3 à -1%).
La société allemande s'attend également à ce que le marché nord-américain évolue de -1 à +2% (précédemment : 0 à +3%) dans le secteur du remplacement des pneus.
Compte tenu de ces tendances attendues du marché, Continental a abaissé ses perspectives pour l'année 2024.
L'entreprise s'attend désormais à un chiffre d'affaires consolidé d'environ 40 à 42,5 milliards d'euros (contre précédemment environ 41 à 44,0 milliards d'euros. Elle maintient, en outre, sa marge EBIT ajustée comprise entre environ 6 à 7%.
Le free cash flow ajusté devrait se situer entre 0,6 et 1 milliard d'euros (contre une estimation précédente entre 0,7 et 1,1 milliard d'euros).
AOF - EN SAVOIR PLUS
Des négociations avec les constructeurs
En moyenne, les équipementiers représentent entre 60 à 85 % du prix de revient de fabrication d'un véhicule. Selon la Fédération des industries des équipements pour véhicules (Fiev) les négociations sont très tendues avec les constructeurs concernant la répercussion de l'augmentation des coûts. Les hausses de prix portent à la fois sur les composants électroniques, les matières premières, telles que l'acier, le nickel, le lithium ou le palladium, l'énergie et les transports. Les équipementiers négocient principalement avec Stellantis et Renault pour mettre en place des indices permettant de répercuter les hausses. Ils parient aussi sur l'innovation, la différenciation, la montée en gamme et l'internationalisation.
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