Clasquin pilote et organise les flux de marchandises de ses clients en s’appuyant sur un réseau de sous-traitants. (© Fotolia)
Alors que le commerce mondial devrait progresser cette année d’un petit 3%, Clasquin tire son épingle du jeu. Pour un chiffre d’affaires en hausse de 23,8% au premier semestre, à 117,7 millions d’euros, son résultat opérationnel courant a plus que doublé, à 3 millions, et son bénéfice net s’est adjugé 148%, à 1,5 million.
Le groupe lyonnais a bénéficié de facteurs favorables : contribution des récentes acquisitions, maîtrise des charges et baisse des taux de fret (le coût du transport), qui diminue la pression sur les prix. Même si le second semestre pourrait être un peu moins favorable, les dirigeants tablent toujours pour l’ensemble de l’exercice sur «une croissance très significative de l’activité et des résultats».
Sa stratégieLe métier de Clasquin consiste à piloter et organiser les flux de marchandises de ses clients sans détenir d’actifs physiques et en s’appuyant sur un réseau de sous-traitants . Véritable multinationale de poche, le groupe s’est historiquement spécialisé sur l’axe Europe-Asie-Pacifique. Son savoir-faire s’y manifeste notamment dans la gestion des opérations de douane. La moitié des 717 collaborateurs de Clasquin sont installés hors de France et plus du tiers en Asie. Le capital humain est sans doute le principal atout de l’entreprise.
Face à ses puissants concurrents comme
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