Cinven confirme l'achat de Labco pour 1,2 milliard

information fournie par Reuters •28/05/2015 à 09:06

    28 mai (Reuters) - Le fonds de capital investissement Cinven 
 CINV.UL  a annoncé jeudi l'achat à un consortium 
d'investisseurs de la société biomédicale française Labco 
 LABCO.PA  pour un montant de 1,2 milliard d'euros, confirmant 
ainsi une information donnée la veille par Reuters et le 
Financial Times. 
    Labco avait annoncé il y a deux semaines le report de son 
projet d'introduction en Bourse sur Euronext Paris en raison de 
conditions de marché défavorables.  ID:nL8N0XP5RW  
    Créée en 2003, la société exploite un réseau de plus de 160 
laboratoires généralistes et spécialisés, et 
plus de 1.000 centres de collecte répartis dans sept pays 
européens, lit-on dans le communiqué de Cinven. 
    Elle a réalisé un chiffre d'affaires pro forma d'environ 650 
millions d'euros en 2014 et emploie plus de 6.000 salariés et 
personnels médicaux.  
    Cinven considère Labco comme une solide opportunité 
d'investissement au regard notamment de "l'importance croissante 
du diagnostic médical", de la diversification de la société, de 
ses solides performances financières et de "son leadership 
médical dans des domaines spécialisés tels que la pathologie 
anatomique, les tests génétiques et la médecine nucléaire". 
    Labco a dégagé un Ebitda de 131 millions d'euros l'an passé, 
donnant une marge d'Ebitda de 20% environ, selon une source 
proche du dossier.  
    "L'investissement de Cinven dans Labco s'ajoute à des 
positions déjà solides à la fois dans le secteur de la santé, 
surtout dans les diagnostics in vitro à la suite 
d'investissement très fructueux, et à présent réalisés, dans 
Phadia et Sebia, et sur le marché français", dit Stuart 
McAlpine, associé de Cinven.  
    Les transactions opérées dans le secteur de la santé depuis 
le début de l'année atteignent le montant record de 240 
milliards de dollars, en hausse de 68% par rapport à la période 
comparable de l'an passé, selon des données de Thomson Reuters.  
     
     
 
 (Freya Berry et Ben Hirschler, Wilfrid Exbrayat pour le service 
français, édité par Dominique Rodriguez)