
Cellectis et Celyad sont présents dans le domaine prometteur des antigènes chimériques de récepteurs T. (© DR)
Outre le géant suisse Novartis, les pionniers, sur ce front, sont des biotechs américaines : Juno, Kite et Bluebird. Les résultats spectaculaires obtenus en essais cliniques dans certaines leucémies incurables ont convaincu les investisseurs, même si la toxicité de ces traitements fait peser une menace permanente sur leur développement. Aucun CAR-T n’a encore été approuvé. Novartis et Kite espèrent être les premiers à décrocher le sésame d’ici la fin de l’année.
«L’avenir est allogénique»La biotech française Cellectis a cherché des applications pour sa technologie d’édition génomique en thérapie génique, agronomie, etc. Elle s’est intéressée aux CAR-T dès 2013. Issue de l’Institut Pasteur, Cellectis développe, en partenariat avec Servier et Pfizer, des CAR-T allogéniques, c’est-à-dire universels et génétiquement modifiés. Alors que les CAR-T concurrents sont autologues, autrement dit produits avec des cellules du patient, ceux de Cellectis sont faits avec des cellules anonymes, et par conséquent disponibles à l’avance. Ses programmes ne sont qu’en phase initiale (I) d’essais cliniques, loin derrière la concurrence. «Mais les industriels savent que l’avenir est à l’allogénique, explique un analyste. Si les phases I sont positives, la réaction boursière sera explosive», prédit-il.
Rendez-vous donc en fin d’annéeCelyad ,
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