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Capital Group veut «devenir le premier choix»
information fournie par Newsmanagers 14/06/2022 à 10:15

(NEWSManagers.com) - Avec ses 91 années d’existence, Capital Group figure parmi les sociétés de gestion les plus anciennes au monde encore en activité. Ses plus de 2.700 milliards de dollars d’encours sous gestion la placent dans le top 10 mondial des plus grosses firmes du secteur. Fin mars, le gestionnaire américain s’est vu décerner le prix de meilleure société de gestion de l’année en France par l’agence de notation de fonds Morningstar. Mais aussi dans 11 autres pays d’Europe et d’Asie. Une récompense qui « témoigne de la stabilité et des bons résultats de notre gamme de fonds, associés à la solidité de nos équipes d'investissement », souligne Grant Leon, directeur général, intermédiaires financiers, Europe et Asie chez Capital Group, à NewsManagers.

La firme est présente en Europe depuis 60 ans et en Asie-Pacifique depuis 40 ans. Si elle travaille depuis les années 1950 avec les intermédiaires financiers aux Etats-Unis, ce n’est qu’au cours de la dernière décennie que Capital Group s’est vraiment concentrée sur le développement de ce segment d’activité en Europe et en Asie-Pacifique. « Notre stratégie est centrée sur l'établissement de partenariats de long terme avec les principaux intermédiaires financiers mondiaux et les principaux acteurs nationaux, ceci afin de servir les investisseurs sur les marchés où nous opérons. Nous avons fait d'énormes progrès au cours des dix dernières années et nos activités en Europe et en Asie-Pacifique ont connu une bonne croissance. Le Moyen-Orient est une autre région où nous travaillons avec des clients institutionnels depuis plusieurs décennies et, plus récemment, où nous servons des intermédiaires financiers. Certains des plus grands intermédiaires financiers mondiaux sont d’ailleurs basés dans cette région », expose Grant Leon.

Capital Group entend établir des relations de long terme avec ses clients dans le but assumé de « devenir le premier choix de gestionnaire d’investissements dans le monde ». Pour y parvenir, l’entreprise de Los Angeles investit « en permanence » dans son personnel, ses produits et sa marque, assure Grant Leon. En Europe, qu'il considère comme le deuxième plus grand marché de la gestion d'actifs au monde, le Brexit n’a rien changé pour la firme. Capital Group travaille à l'élargissement de sa gamme de services d'investissement, l'augmentation du soutien à l’activité de distribution, au renforcement du leadership régional ainsi qu’à l'approfondissement de sa présence au travers de bureaux locaux (Francfort, Luxembourg, Milan, Madrid, Amsterdam, Londres, Genève et Zurich).

Les ETF actifs, une « évolution naturelle »

Ce qui a selon Grant Leon fait la différence pour l’obtention du prix de meilleur gestionnaire d’actifs de Morningstar en France et dans d’autres pays fin mars, c’est le « Capital System ». Des portefeuilles gérés par des équipes de gérants aux styles d’investissement différents mais complémentaires, soutenues par la recherche des analystes. « Notre approche d'investissement diffère de celle de bon nombre de nos pairs. L'expérience nous a appris qu'aucun gérant ne peut réussir de manière constante dans tous les cycles de marché. C'est pourquoi notre processus d'investissement repose sur des équipes d'investissement très expérimentées et complémentaires », résume Grant Leon, qui met en avant l’absence de risque lié à un gérant superstar ainsi que l’équilibre et la diversification apportées par cette approche.

Côté gamme de fonds, la firme reste axée sur les fondamentaux et thèmes de long terme qu’elle préfère aux tendances court-termistes. Depuis sa création en 1931, Capital Group n’a lancé qu’une quarantaine de stratégies dans le monde. Le gestionnaire américain a aussi fait récemment son entrée dans le monde des fonds indiciels cotés (ETF) qui restent pour l’instant uniquement destinés aux investisseurs américains. « Nos ETF actifs sont une évolution naturelle de notre longue histoire et de la portée de nos stratégies et résultats d'investissement à long terme », commente Grant Leon.

ESG, Russie-Ukraine, les défis

Quant aux tendances du secteur, les critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) demeurent pour Grant Leon « de loin le changement le plus important que j'ai vu dans le secteur au cours des dernières années ». Capital Group a d’ailleurs récemment interrogé plus de 1 000 investisseurs wholesale et institutionnels mondiaux pour le compte de son étude ESG Global Study 2022. Une étude dans laquelle près des deux tiers (63%) des investisseurs interrogés ont montré une préférence pour les gestionnaires actifs pour prendre les décisions d'investissement critiques, « ce qui indique la complexité de l'évaluation des questions ESG », dit Grant Leon.

« Les investisseurs se tournent donc vers les gestionnaires actifs qui peuvent se concentrer sur une recherche propriétaire approfondie, des systèmes de surveillance robustes et un dialogue engagé avec les entreprises en vue de les analyser. Chez Capital Group, nous comprenons notre responsabilité fiduciaire qui consiste à prendre en compte tous les facteurs importants pour évaluer les mérites d'un investissement. Les questions ESG sont des facteurs critiques dans les perspectives de long terme des entreprises et sont donc essentielles à notre recherche et à notre analyse des investissements », ajoute-t-il.

L'invasion « tragique » de l'Ukraine par la Russie est un autre défi global pour le secteur de la gestion d'actifs. Capital Group reste néanmoins focalisé sur les fondamentaux à long terme et travaille en étroite collaboration avec ses clients au fur et à mesure de l'évolution des événements. La firme a suspendu en mars les achats de titres russes dans toutes ses stratégies d'investissement et mis en place des contrôles afin d’appliquer les sanctions décidées contre la Russie.

« Globalement, notre exposition aux titres russes, qu'il s'agisse d'actions ou d’obligations, représente une fraction insignifiante - moins de 0,01 % - du total de nos actifs sous gestion. Dans les portefeuilles qui détiennent des titres russes, nos positions sont faibles », souligne Grant Leon.

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