(AOF) - Le chiffre d’affaires au premier semestre 2023/2024 du groupe Cafom atteint 215,1 millions d'euros, en croissance de 3% par rapport au premier semestre 2022-2023. Sur cette période, le taux de marge s’établit à 50,6%, une progression de 2 points par rapport au premier semestre 2022-2023, porté par la bonne performance du pôle e-Commerce Europe continentale (+3,8 points) et à la stabilité observée au sein du pôle Outre-mer (+0,2 point). La marge brute ressort ainsi à 108,9 millions d'euros, en nette progression de 7,4 millions d'euros sur un an.
Le groupe est parvenu à maîtriser l'évolution de ses charges d'exploitation, qui ont progressé de manière cohérente (effectifs, marketing et logistique) afin d'accompagner la croissance de l'activité du pôle e-Commerce Europe continentale. L'Ebitda ajusté ressort ainsi à 26,3 millions d'euros. L'Ebitda ajusté hors IFRS 16 s'élève à 16,1 millions d'euros, contre 13,4 millions d'euros un an plus tôt.
Après prise en compte des dotations aux amortissements et provisions, le résultat opérationnel courant s'élève à 12 millions d'euros (9,8 millions d'euros un an plus tôt) et le résultat avant impôts ressort à 12,4 millions d'euros (9,7 millions d'euros un an plus tôt).
Le résultat net part du groupe ressort à 7,5 millions d'euros (5,9 millions d'euros au premier semestre 2022-2023), intégrant une charge d'impôts de 2,9 millions d'euros.
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Les inquiétudes subsistent
D'après la Fédération du commerce spécialisé, Procos, en octobre 2022, l'activité a reculé de 1,5% sur un an. Néanmoins l'activité de la beauté-santé (+ 5,2 %) et de l'alimentaire spécialisé (+ 3,5 %) sont dynamiques par rapport à octobre 2021. La fréquentation des points de vente a été très impactée par les problématiques de carburant et une météo défavorable. Par rapport à octobre 2019, année pré-covid, la baisse de fréquentation est très forte (- 20,9 % en octobre). Les centres commerciaux et la périphérie sont plus impactés que les centres-villes avec un écart de quatre à cinq points.
Plusieurs motifs d'inquiétude existent pour l'avenir. Les acteurs subissent un effet ciseaux très important compte tenu de l'augmentation de leurs coûts d'exploitation alors que l'évolution de la demande est très incertaine. Très peu d'enseignes peuvent répercuter sur les prix de vente la hausse de leurs coûts. La fédération demande donc, entre autres, de limiter l'indexation de l'Indice des Loyers Commerciaux à + 3,5 % pour les loyers de toutes les entreprises en 2023. Elle invoque également une urgence absolue : plafonner le prix de l'énergie pour 2023 et rétroagir sur les contrats déjà signés pour éviter que le rythme de défaillances s'accélère.
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