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CAC40 : les PMI et ISM ne débloquent pas les scores (négatifs) à Paris
information fournie par Zonebourse 03/11/2025 à 17:23

Le mois de novembre avait débuté sur une note prudente mais positive ce matin, la tendance s'est alourdie au fil des heures, avant de se figer depuis 2 heures, dans des volumes anémiques (1,2MdsE à 17H) et la Bourse de Paris s'effrite de nouveau (-0,3%, 5ème séance de repli consécutif) et le CAC40 repasse symboliquement sous les 8.100Pts, malgré la hausse du secteur auto avec +2,3% pour Renault, +1,2% pour Stellantis et Michelin.

L'Euro-Stoxx50 se comporte de façon plus encourageante (+0,25%) dans le sillage de Francfort avec +0,6 à +0,7%, autour des 24.150 points, alors que Wall Street entame novembre du bon pied, et notamment le Nasdaq avec +0,5% qui refranchit les 26.000 et venait tutoyer à 0,25 près ses records absolus, au cours des 1ers échanges, dans le sillage de d'Amazon (+5%, après un accord de 38Mds$ de prestation AWS au profit d'OPEN-AI, soit un nouveau record absolu à 258,6$ pour un PER de 35), Micron +4,5%, Dexcom +2,7%... et surtout Idexx Lab avec +16,5%.
C'est plus laborieux pour le S&P500 avec seulement +0,1%, car les industrielles plombent l'ensemble, avec un Dow Jones à -0,5% vers 43.350.

Pas de réaction décelable lors de la publication de l'ISM de l'activité manufacturière aux Etats-Unis : l'enquête mensuelle de l'Institute for Supply Management (ISM) publiée lundi démontre un ralentissement (inattendu) à 48,7 le mois dernier, contre 49,1 en septembre, alors que les économistes l'attendaient en amélioration vers 49,5.

Il s'agit de son huitième mois consécutif en-dessous de la barre des 50 points, qui dénote un repli du secteur manufacturier.

Le sous-indice des nouvelles commandes s'est amélioré à 49,4 contre 48,9 le mois précédent, tout comme celui de l'emploi passé à 46 en octobre, à comparer avec 45,3 le mois d'avant, mais celui des prix acquittés ressort en forte baisse, à 58 contre 61,9 en septembre.

Un autre indice PMI manufacturier publié lundi, celui de S&P Global, est ressorti à 52,5 au titre du mois écoulé, à comparer à 52 pour le précédent, à la faveur d'une production plus élevée, même si les droits de douane pèsent sur les exportations et poussent à la hausse les prix des intrants d'après le cabinet de recherche économique.

Le tableau semble toujours 'Goldilocks' aux investisseurs et les marchés d'actions américains affichent désormais une série de six mois consécutifs de progression, une performance qui pourrait être interprétée comme le signe d'un mouvement haussier durable, d'autant que la période de la fin d'année est habituellement porteuse pour les actions.
L'élément clé, désormais, est de savoir si les 'bulls' (acheteurs) bénéficient de cartouches pour continuer à aller de l'avant.

Et ces cartouches, c'est la FED qui en détient la clé, avec la reprise de ses injections de liquidité sur le marhé interbancaire (pas moins de 50Mds$ vendredi 31 octobre, le 'shutdown' assèche en effet les liquidités détenues par les banques, avec des millions de fonctionnaires qui ne touchent plus de salaire).

Pour beaucoup de stratèges, la voie de la hausse est dégagée jusqu'au début de l'année prochaine, et les équipes de SG et UBS ont d'ores et déjà établi un objectif de 7300 points pour le S&P 500 à horizon début 2026, sachant que l'indice de référence ne se situe actuellement plus qu'à environ 2% de la barre psychologique des 7000 points (qui était envisagée il y a 1 an pour 2027, et 7.300 n'est qu'a 5,9% des cours actuels).

À ces hauteurs, l'oxygène pourrait cependant commencer à se faire rare et il va falloir trouver de nouveaux moteurs pour continuer à avancer, alors que beaucoup d'éléments favorables semblent déjà intégrés dans les cours.

L'agenda des prochains jours pourrait, à ce titre, se révéler trop mince pour favoriser la poursuite de la trajectoire haussière.
Mais la raréfaction des indicateurs économiques, pour cause de 'shutdown' des administrations américaines, risque notamment de priver les acheteurs de raison d'entretenir cette progression.

La première semaine de novembre est notamment marquée par une série d'indicateurs économiques américains, mais la fermeture de l'administration fédérale, qui a débuté le 1er octobre, devrait entraîner de nouveaux retards, voire des annulations de publications.

En Europe, les investisseurs ont tout de même pu prendre connaissance de plusieurs statistiques. Ainsi, l'indice PMI HCOB pour l'industrie manufacturière française, produit par S&P Global, s'est redressé de 48,2 en septembre à 48,8 en octobre, signalant ainsi une détérioration modérée de la conjoncture du secteur en début de quatrième trimestre.
Par ailleurs, l'indice PMI HCOB pour l'industrie manufacturière de la zone euro, produit par S&P Global, s'est établi à 50 en octobre, signalant ainsi une stagnation de la conjoncture, après avoir indiqué une détérioration minime en septembre (49,8).

Les marchés obligataires se montrent peu inspirés (ou vaguement agacés) par les ISM ou PMI, avec un T-Bond qui se tend de +2Pts vers 4,1220%, des Bunds qui décalent de 2,5Pt à 2,663% et des OAT de +2Pts vers 3,441%, même écart pour les BTP italiens à 3,406%.

À Londres, le Brent recule de 0,6%, à 64,6 USD le baril, le WTI fléchit de -0,3% vers 61,2$.
Sur le FOREX, l'euro recule de 0,25% face au billet vert, à 1,151 USD.

Dans l'actualité des sociétés tricolores, Orange indique avoir conclu un accord non engageant avec Lorca pour acquérir sa part de 50% dans leur coentreprise MasOrange pour un prix de 4,25 milliards d'euros en numéraire, et ainsi 'détenir l'intégralité de l'opérateur leader en Espagne en volume de clients'.

Renault Group fait part d'accords définitifs avec Geely, pour étendre leur coopération stratégique à la production et à la commercialisation par Renault do Brasil de véhicules zéro et à faibles émissions pour les marques Renault et Geely Auto au Brésil.

Airbus Defence and Space annonce avoir livré à l'Indonésie son premier A400M, 'marquant ainsi une étape majeure dans les efforts déployés par le pays pour moderniser ses capacités de transport militaire'.

Après avoir satisfait à toutes les exigences réglementaires, Capgemini annonce avoir finalisé l'acquisition de Cloud4C, leader des services managés automatisés pour les environnements cloud hybrides et souverains, une transaction annoncée fin août 2025.

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