LONDRES, 4 septembre (Reuters) - Les responsables du cabinet du Boris Johnson évaluent seulement à 30% à 40% les chances d'un accord sur les futures relations entre le Royaume-Uni et l'Union européenne en raison de l'impasse sur les règles en matière d'aides d'Etat, rapporte le Times.
Le Royaume-Uni a officiellement quitté l'Union européenne le 31 janvier dernier mais reste soumis aux règles communautaires pendant une période de transition fixée au 31 décembre 2020. Depuis les discussions en vue d'un accord entre le négociateur européen pour le Brexit, Michel Barnier, et son homologue britannique, David Frost, ont enregistré peu de progrès.
Le souhait de la Grande-Bretagne de recourir à une aide d'État pour développer son secteur technologique signifie que les principaux ministres de Boris Johnson ne sont pas prêts à changer de position en la matière, souligne le Times.
"Au sein du 10 (Downing Street), ils évaluent à présent à 30-40% les chances d'un accord", écrit James Forsyth, journaliste au Spectator.
"Le point de friction n'est pas la pêche, mais l'aide d'Etat", poursuit-il, ajoutant avoir été informé d'un accord sur la pêche.
Le Royaume-Uni souhaite que le pourcentage des quotas de pêche réservés aux navires britanniques dans ses eaux passe de 25% actuellement à plus de 50%, selon le Times.
(Guy Faulconbridge; version française Claude Chendjou, édité par Jean-Stéphane Brosse)
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