
Valeurs bancaires : stop ou encore ? (© Shutterstock)
Le fort rebond du second semestre 2019 a corrigé les excès de sous-valorisation des actions des grandes banques françaises. Mais BNP Paribas , Crédit Agricole, Société Générale et Natixis disposent-ils des ressorts nécessaires à un nouvel élan ? Découvrez également notre analyse et notre conseil sur Amundi.
Être actionnaire d’une banque française cotée nécessite d’avoir le cœur bien accroché. L'année 2019 en a une nouvelle fois apporté la démonstration.
Les établissements bancaires du CAC 40 n’ont cessé de jouer aux montagnes russes. Déjà malmenés en 2018 alors que les marchés financiers étaient orientés à la baisse, ils ont subi jusqu’à l’été 2019 une nouvelle spirale baissière.
En cause ? L’ancrage de la certitude, auprès des investisseurs mondiaux, que la période de taux bas sera durable, sans perspective de remontée rapide qui viendrait soulager les comptes de résultats.
La politique monétaire conduite dans la zone euro, avec des taux négatifs appliqués aux dépôts des établissements de crédit, est en effet lourde de conséquences pour les bilans bancaires.
Assouplissement de la BCEMais, à l’été, changement de couleur boursière avec l’amorce de rebonds spectaculaires : jusqu’à 45% de hausse pour la Société Générale.
Plus qu’une simple chasse aux bonnes affaires, certains investisseurs ont commencé à se convaincre que l’environnement politique allait devenir moins contraignant pour les acteurs du secteur.
De quoi refermer une longue période de durcissement réglementaire, marquée par un accroissement nécessaire, sinon indispensable, des exigences de solvabilité et de liquidité.
Désormais, le
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