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Bourse : faut-il céder à la folie des Spac ?
information fournie par Le Revenu 23/07/2021 à 07:02

83 milliards de dollars : c’est le montant levé par les 248 Spac introduites en Bourse aux États-Unis l’an dernier. (© Nyse)

83 milliards de dollars : c’est le montant levé par les 248 Spac introduites en Bourse aux États-Unis l’an dernier. (© Nyse)

À mi-chemin entre le capital-investissement et la Bourse, ces nouvelles sociétés à la mécanique sophistiquée déferlent actuellement sur les places financières. En dépit de la notoriété de leurs fondateurs, ces véhicules ne sont pas à mettre entre toutes les mains.

Elles portent des noms anglophones à coucher dehors – 2MX Organic, Hedosophia European Growth, ESG Core Investments –, ne réalisent aucune activité opérationnelle et ne font pas appel public à l’épargne.

Et pourtant, malgré ces handicaps, elles réussissent à lever des capitaux considérables et à s’introduire en Bourse en un temps record. Elles ? Les Spac, acronyme de Special Purpose Acquisition Company ou société d’acquisition à usage spécial.

Ces structures s’apparentent à des coquilles vides, dont l’objet exclusif est de rechercher et d’acquérir une société privée. Une fois acquise, cette cible est ensuite fusionnée, de sorte qu’elle se retrouve ipso facto cotée.

«Société chèque en blanc»

Pour ce faire, une Spac lève des fonds sur le marché et se donne un horizon de deux ans pour trouver la perle rare. À défaut, elle s’auto-dissout et restitue l’argent à ses actionnaires, déduction faite des frais d’introduction en Bourse (5% des montants levés) et des coûts d’exploitation. Dans le jargon financier, il s’agit donc d’une société «chèque en blanc » (blank ckeck company).

Dès leur lancement, les Spac, qui n’ont par essence aucun historique, sont soutenues par des fondateurs ou «sponsors» – banquiers d’affaires, dirigeants reconnus ou sociétés d’investissement – qui leur apportent leurs expertises. Par la suite,

1 commentaire

  • 23 juillet 07:57

    Oui, il faut toujours ceder la folie


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