
Cinq récents projets de scissions au banc d’essai. (© DR)
Moins connues que les fusions-acquisitions, les scissions restent pourtant nombreuses. Pendant inverse des opérations de croissance externe, ces opérations consistent à séparer capitalistiquement des entreprises, principalement par le biais d’introductions en Bourse.
La division fait la force. L’an dernier, Vivendi s’est ainsi recentré sur les médias en se séparant de la major musicale Universal Music Group, désormais cotée à Amsterdam, tandis que le groupe parapétrolier franco-américain s’est, de son côté, coupé en deux en mettant sur orbite sa filiale d’ingénierie Technip Energies. En 2022, c’était au tour de Sanofi de distribuer à ses propres actionnaires 70% du capital de sa filiale de principes actifs Euroapi, qui a été très rapidement admise dans l’indice SBF 120.
On oublie souvent qu’une partie non négligeable de la cote parisienne regorge d’anciennes filiales de grands groupes, désormais pleinement autonomes. Certains sont même devenus des poids lourds de la Bourse de Paris. C’est le cas notamment d’ Arkema , d’ Aperam , de Fnac-Darty , d’ Edenred , de Worldline .
Des entités pas toujours mieux valoriséesLes objectifs recherchés de ce type de processus consistent à la fois à mieux valoriser les sociétés concernées, en créant des acteurs plus spécialisés, davantage appréciés des investisseurs et analystes financiers, et à donner une visibilité accrue sur des activités auparavant diluées dans des ensembles plus vastes. Une indépendance qui donne également des marges de manœuvre accrues à la nouvelle entité pour pouvoir
Lire la suite sur LeRevenu.com
0 commentaire
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire.
Vous êtes déjà membre ? Connectez-vous
Pas encore membre ? Devenez membre gratuitement
Signaler le commentaire
Fermer