
Face aux bouleversements, les grands groupes comme les plus petits doivent s'adapter. (© Le Revenu)
«Pressé fortement sur ma droite, mon centre cède, impossible de me mouvoir, situation excellente, j’attaque.» Chacune des entreprises retenues dans ce dossier a sans doute fait sien ce bon mot attribué au général Foch lors de la bataille de la Marne en 1914.
PME et grands groupes sont menacés de ruptures qui chahutent leur stratégie, grignotent leur activité et leur croissance et qui, demain, menaceront leur rentabilité, voire leur existence. Pour les actionnaires, l’enjeu est de taille. 80% des groupes américains cotés en 1900 ont disparu ou sont devenus marginaux.
À l’inverse, 67% des secteurs économiques actuels n’existaient pas à l’époque. La durée de vie moyenne des entreprises cotées n’a cessé de se réduire. Dans les années 50, elle atteignait soixante ans pour les pensionnaires du S&P 500. Elle était inférieure à vingt ans en 2012.
Robotique et impression 3DCredit Suisse recense quatre grandes forces de rupture. La première, la plus évidente, concerne l’innovation technologique sous ses divers avatars. Elle va de l’essor de la robotique à l’impression 3D, en passant par le recours quasi systématique aux réseaux en ligne (qui bouleverse toute la chaîne de valeur des activités commerciales), l’usage des données (big data), l’intelligence artificielle et la blockchain.
Un deuxième champ de rupture englobe les nouvelles réglementations et comportements
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