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Birmanie-Nouvelles manifestations malgré l'interdiction de rassemblement
information fournie par Reuters 09/02/2021 à 05:32

9 février (Reuters) - Les opposants au coup d'Etat mené par l'armée en Birmanie ont promis mardi de poursuivre la contestation dans le pays malgré l'interdiction de rassemblement, le couvre-feu et les fermetures de route décidés par la junte militaire après les plus importantes manifestations en plus d'une décennie.

Le putsch réalisé le 1er févier par l'armée, qui a placé en détention la dirigeante démocratiquement élue Aung San Suu Kyi, a provoqué un mouvement de contestation et de désobéissance civile affectant les hôpitaux, écoles et bureaux gouvernementaux à travers le pays d'Asie du Sud-Est.

Pour une deuxième journée consécutive, la police a fait usage de canons à eau pour disperser la foule dans la capitale Naypyitaw, montrent des vidéos, alors que les manifestants ont défié l'interdiction de rassemblement décrétée par l'armée.

La promesse d'organiser de nouvelles élections législatives, formulée lundi par le commandant en chef de l'armée, le général Min Aung Hlaing, lors de sa première allocution depuis le putsch, a suscité le mépris.

"Nous allons continuer à nous battre", a déclaré l'un des chefs de file des manifestations étudiantes, Maung Saungkha, appelant à la libération des détenus politiques et à la "chute totale de la dictature".

Les activistes veulent aussi obtenir l'abolition d'une Constitution qui accorde à l'armée un droit de veto au parlement.

Face à l'ampleur des manifestations depuis samedi, les rassemblements de plus de quatre personnes ont été interdits tandis que, selon des habitants, les ponts permettant d'accéder au centre de Rangoun, la plus importante ville du pays, ont été fermés mardi.

Aucun commentaire n'a été effectué par les autorités sur les mesures instaurées pour stopper les manifestations.

Un réseau d'activistes formé lors de la répression sanglante des manifestations de 1988 a appelé à la poursuite de la grève des fonctionnaires pour trois semaines supplémentaires.

Du fait de ce mouvement de désobéissance civile, mené par les travailleurs de santé, le nombre quotidien de tests de dépistage du coronavirus a chuté dans le pays, selon des données officielles. Moins de 2.000 tests ont été effectués lundi, contre plus de 9.000 une semaine plus tôt - le jour du putsch - et une moyenne quotidienne de plus de 17.000 lors de la dernière semaine de janvier.

La Birmanie est l'un des pays de la région les plus affectés par la crise sanitaire du coronavirus, avec 31.177 décès et plus de 141.000 cas confirmés.

<^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ UN rights forum to hold special session on Myanmar crisis - official U.S. concerned about restrictions on gatherings after mass demonstrations in Myanmar Pope urges Myanmar military to free political prisoners

New Zealand to suspend all high-level political, military contact with Myanmar

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(Bureaux de Reuters; version française Jean Terzian)

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