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BCE-La flexibilité des achats d'obligations en débat en juillet
information fournie par Reuters 20/08/2020 à 18:11

(Crédits photo : Flickr - Luminale )

(Crédits photo : Flickr - Luminale )

(Actualisé avec précisions)

FRANCFORT, 20 août (Reuters) - Les dirigeants de la Banque centrale européenne (BCE) ont débattu lors de leur réunion de juillet de la flexibilité de ses achats d'obligations sur les marchés dans le cadre des mesures exceptionnelles prises face à la crise du coronavirus, montre le compte rendu des débats publié jeudi.

La BCE a laissé sa politique monétaire inchangée à l'issue de sa dernière réunion le 16 juillet tout en réaffirmant qu'elle était prête à prendre de nouvelles mesures en cas de besoin face à la récession provoquée par la pandémie de coronavirus.

Le compte rendu de la réunion suggère néanmoins que certains responsables de l'institution ne sont pas disposés à accepter un relèvement supplémentaire de l'enveloppe du programme d'achats d'urgence pandémique (PEPP), déjà porté à 1.350 milliards d'euros.

"L'argument a aussi été soulevé selon lequel la flexibilité du PEPP suggère que l'enveloppe d'achats nets devrait être considérée comme un plafond plutôt que comme un objectif", dit le document.

"L'argument a été évoqué selon lequel les données récentes ont surpris à la hausse et certains des risques à la baisse entourant les perspectives (...) ont diminué, renforçant la possibilité que l'enveloppe puisse ne pas être déployée intégralement."

La formulation du compte rendu laisse toutefois entendre que cette opinion était minoritaire, d'autres membres du Conseil des gouverneurs ayant souligné la souplesse du programme face à des incertitudes sans précédent.

"Dans le scénario de base (...), l'hypothèse actuelle était que l'enveloppe du PEPP devrait être utilisée en intégralité", ajoutent les "minutes" de la BCE.

La banque centrale a porté ses achats d'obligations sur les marchés à des niveaux sans précédent depuis le début de la crise afin de favoriser le financement des mesures exceptionnelles mises en oeuvre par les Etats de la zone euro pour soutenir l'économie de la région, menacée d'une contraction d'environ 10% cette année.

Parallèlement, la BCE rémunère les banques qui accordent des prêts aux entreprises dans le but de favoriser le crédit et de limiter les défaillances.

Les indicateurs économiques des dernières semaines suggèrent que la reprise est bien engagée après la contraction record du deuxième trimestre mais la remontée des chiffres de l'épidémie dans plusieurs pays fait craindre le retour à des mesures sanitaires restrictives qui pourraient de nouveau freiner l'activité.

La prochaine réunion de politique monétaire de la BCE est prévue le 10 septembre.

(Balazs Koranyi, version française Marc Angrand, édité par Jean-Michel Bélot)

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