
Le 1er novembre, Mario Draghi a cédé sa place à Christine Lagarde. (© BCE)
Après huit ans de mandat, Mario Draghi laisse un fauteuil bancal à Christine Lagarde. Retour sur son bilan et sur ce qui attend l'ancienne directrice du FMI désormais à la tête de la Banque centrale européenne.
«Changement dans la continuité» : à la porte d’entrée du bureau de la nouvelle présidente de la Banque centrale européenne (BCE), au dix-neuvième étage de la Sky Tower, dans le quartier d’Ostend, à Francfort, on pourrait sans doute apposer ce slogan très pompidolien.
Le 1er novembre, après deux mandats de quatre ans à la tête de la BCE, Mario Draghi a laissé son fauteuil à Christine Lagarde, jusqu’ici dirigeante – durant huit ans également – du Fonds monétaire international. Lors de son grand oral devant la Commission des Affaires économiques du Parlement européen, le 4 septembre, Christine Lagarde n’a-t-elle pas en effet promis de «marcher sur les traces» de son prédécesseur, avec un maître mot : la «continuité» ?
L’objectif d’inflation n’a pas été atteintMais est-il vraiment souhaitable de marcher sur les traces de Mario Draghi, présenté par ses thuriféraires comme le «sauveur de l’euro», et par ses contempteurs comme le «comte Draghila» qui suce le sang des épargnants par le biais de taux d’intérêt négatifs ?
Si l’on s’en tient à l’article 127 du Traité sur le fonctionnement de l’Union européenne, la mission principale de la BCE, ou plus exactement du Système européen de banques centrales (SEBC), composé de la BCE et des banques centrales nationales des pays de l’Union européenne (UE), est de «maintenir la stabilité des
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