
Une plateforme BP dans le Golfe du Mexique. (© BP)
La chute du prix du pétrole constitue une aubaine pour les consommateurs mais pénalise les pays producteurs et complique le travail de la BCE en Europe pour atteindre son objectif de 2% d'inflation. «Les principaux perdants de la baisse du cours sont les pays exportateurs», dont les revenus chutent, rappelle Denis Ferrand, directeur général de l'institut économique français Coe-Rexecode. Les pays du Golfe ont d'ailleurs mise en place des mesures d'austérité ces derniers mois.
Mais les Etats ne sont pas les seuls à souffrir. Les groupes pétroliers ou parapétroliers subissent la baisse de plein fouet et voient leurs actions s'effondrer en Bourse. Moody's a d'ailleurs menacé vendredi d'abaisser la note de 120 entreprises du secteur pétrolier et gazier. Pour M. Ferrand, les énergies renouvelables font aussi également partie des perdants, le pétrole à bas prix n'étant pas un encouragement à chercher des énergies alternatives.
Et indirectement, le pétrole ne vient pas au secours de la Banque centrale européenne (BCE) qui éprouve des difficultés à relancer l'inflation dans la zone euro pour atteindre son objectif de 2%. Son président, Mario Draghi, a d'ailleurs laissé entrevoir de nouvelles mesures de soutien monétaire dès mars, après avoir reconnu que "la dynamique de l'inflation est en-dessous de nos attentes".
Un soulagement pour la ChineDu côté des gagnants, les consommateurs des pays
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