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Aurel BGC attend un CAC40 à 5500 points à 12 mois, mais le potentiel serait limité
information fournie par Boursorama16/07/2015 à 14:07

Aurel BGC s'attend à une hausse très progressive des indices boursiers européens et américains au cours des mois à venir.

Aurel BGC s'attend à une hausse très progressive des indices boursiers européens et américains au cours des mois à venir.

Le courtier Aurel BGC envisage une progression des principaux indices boursiers pour les 12 mois à venir, mais aussi une hausse régulière des taux de la Fed. Toutefois, « le potentiel de hausse des marchés boursiers américains et européens reste limité », relève la même source.

L'équipe de recherche économique d'Aurel BGC s'affiche plutôt optimiste pour les mois à venir dans son dernier point mensuel publié jeudi 16 juillet. La prudence reste néanmoins de mise alors que les investisseurs redeviennent très réactifs à toute nouvelle négative.

Marchés actions : le pari d'un lent marché haussier

Du côté des marchés d'actions, Aurel BGC entrevoit à court terme (horizon 3 mois) une stagnation des principaux indices boursiers européens et américains. Après quoi, les économistes et stratégistes du groupe entrevoient une reprise progressive de la hausse de ces mêmes indices. En France, le CAC40 est attendu à des niveaux autour de 5.220 points à 6 mois, 5.375 points à 9 mois puis 5.500 points à 12 mois (+7,5% par rapport au niveau actuel à 5.115 points).

Le Dax allemand suivrait un parcours aux variations semblables. Côté américain, le S&P 500, actuellement à 2.100 points, est attendu à un niveau de 2.325 points à 12 mois (environ +10%). L'indice Nikkei 225 , au Japon, est également attendu en hausse très progressive pour les mois à venir.

Les auteurs restent néanmoins plutôt mesurés dans leur commentaire : « récemment, les marchés actions ont subi un regain de volatilité lié aux variations du sentiment des investisseurs sur le risque global. Alors que, sans avoir atteint des valorisations manifestement excessives, les marchés actions ne peuvent plus être considérés comme "bon marché", les investisseurs réagissent avec nervosité à toute nouvelle négative pour les perspectives économiques ».

« Certes, le maintien de flux de liquidités importants en provenance des banques centrales constitue un garde-fou et réduit la probabilité de voir s'engager un véritable marché baissier. Mais les investisseurs ont besoin d'être rassurés sur les perspectives économiques et de profitabilités des entreprises cotées. Tant que les doutes persistent, le potentiel de hausse des marchés boursiers américains et européens reste limité », poursuivent-ils.

Taux directeurs : hausse régulière aux Etats-Unis

Du côté des taux, Aurel BGC prévoit une « normalisation » de la politique monétaire américaine à un rythme régulier.

On sait que la Fed (Banque centrale américaine) devrait commencer à remonter ses taux d'ici peu, vers le mois de septembre selon de nombreux analystes. Le courtier français, sans donner de dates précises pour la remontée des taux, prévoit quant à lui que les taux directeurs de la Fed devraient atteindre 0,50% à 3 mois, 0,75% à 6 mois, 1% à 9 mois et 1,25% à 12 mois. Les taux de la BCE sont quant à eux attendus stables à 0,05%, sans surprise.

L'équipe de recherche économique d'Aurel BGC rappelle que les anticipations des investisseurs vis-à-vis de la hausse des taux de la Fed « fluctuent au gré de l'analyse de l'état de la conjoncture et des tensions inflationnistes, analyse qui peut varier considérablement après les publications de statistiques d'activité ou de prix. Il reste que la probabilité d'une première hausse des taux directeurs au mois de septembre est encore importante ».

Pour rappel, les investisseurs sont très attentifs aux évolutions des taux directeurs des banques centrales. De manière générale, la hausse des taux directeurs permet d'éviter une éventuelle surchauffe de l'économie quand la conjoncture est bonne. Néanmoins, les investisseurs digèrent mal les mouvements haussiers sur les taux directeurs, car cela est non seulement un frein (intentionnel) à l'investissement dans le cycle économique, mais cela comporte également certains risques : lorsque les taux directeurs montent, les projets économiques les moins rentables peuvent être menacés.

X. Bargue

4 commentaires

  • 16 juillet14:24

    excuse lire : Actuellement avec CAC = 5 137 pts -> CAC > 5 500 pts "espérance (probabilité pas moyenne)" de réalisation # 43% au + tôt 9 Août 2015


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