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Aumovio, filiale de Continental, fait ses débuts à la Bourse de Francfort
information fournie par Reuters 18/09/2025 à 11:56

Philipp von Hirschheydt, PDG d'Aumovio, sonne la cloche à la Bourse de Francfort

Philipp von Hirschheydt, PDG d'Aumovio, sonne la cloche à la Bourse de Francfort

FRANCFORT (Reuters) -Aumovio, la division automobile de Continental, a fait jeudi ses débuts à la Bourse de à 35 euros par action, marquant ainsi une étape clé pour l'équipementier allemand qui souhaite se concentrer sur son activité pneus.

À la suite de cette introduction en Bourse, qui s'inscrit dans la stratégie de Continental visant à accroître sa rentabilité, les actionnaires du groupe allemand recevront une action Aumovio supplémentaire pour chaque tranche de deux actions détenues.

L'action Aumovio s'est négociée jeudi pendant une journée sur le DAX aux côtés de sa société mère, comme c'est généralement le cas pour les scissions d'entreprises faisant partie de l'indice phare allemand.

S'agissant d'une scission, le groupe ne recevra pas d'argent frais provenant de la cotation.

Avec la scission d'Aumovio et la vente prévue de sa division caoutchouc et plastiques, ContiTech, Continental souhaite se concentrer sur son activité pneumatiques, qui affiche une marge bénéficiaire d'environ 13% et représente sa principale source de revenus.

Aumovio, fabricant de systèmes de freinage et de sécurité, de logiciels pour véhicules, d'écrans et d'électronique, emploie plus de 86.000 personnes sur plus de 100 sites répartis dans 25 pays à travers le monde.

Aumovio vise une augmentation à long terme de ses ventes à plus de 24 milliards d'euros, contre 19,6 milliards d'euros l'année dernière, et une marge d'exploitation ajustée de l'ordre de 6% à 8%, a déclaré Continental.

Le contexte est toutefois sombre pour le secteur, qui enregistre des pertes depuis des années : les fournisseurs et les constructeurs automobiles sont confrontés à une faible demande en Europe, à une forte concurrence de la part des groups chinois et à l'impact des droits de douane américains.

Même si cette année les entreprises européeenes se sont montrées réticentes à présenter leurs projets d'introduction en Bourse en raison des droits de douane et des incertitudes géopolitiques, certaines d'entre elles se lancent désormais sur les marchés financiers, comme Swiss Marketplace Group à Zurich ou le fabricant de prothèses Ottobock à Francfort, grâce à un regain de confiance.

(Emma-Victoria Farr, version française Diana Mandia, édité par Augustin Turpin)

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