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Atos a fait état vendredi d'un chiffre d'affaires en baisse organique de 17,4% au premier semestre, citant la sortie de contrats et la faible traction commerciale, tout en confirmant ses objectifs annuels.
Le groupe a enregistré un chiffre d'affaires de 4,02 milliards d'euros au premier semestre, contre 4,69 l'an dernier.
Au premier semestre, Atos a enregistré une perte opérationnelle de 452 millions d'euros représentant -11,3% du chiffre d'affaires, contre 1,70 milliard et -34,3% du chiffre d'affaires sur la même période l'an dernier.
À la fin du mois de juin, l'entreprise affiche un endettement net de 1,68 milliard d'euros, contre 4,22 milliards d'euros en 2024.
En 2024, les résultats d'Atos au premier semestre avaient également été affectés par les coûts liés au marketing de grands événements sportifs, tels que les Jeux Olympiques de Paris, lors desquels Atos a été responsable de la cybersécurité.
Le groupe a par ailleurs confirmés ses objectifs pour 2025, comprenant un chiffre d'affaires de 8,5 milliards d'euros, une marge opérationnelle d'environ 4% et une variation nette de la trésorerie avant remboursement de la dette d'environ -350 millions d'euros.
Après avoir suspendu toutes ses prévisions pendant sa restructuration, Atos avait dévoilé en mai son nouveau plan sur quatre ans, visant à revenir à 10 milliards d'euros de chiffre d'affaires en 2028.
Lors d'une conférence téléphonique vendredi matin, le directeur financier Jacques-François de Prest a annoncé des coûts de réorganisation de 355 millions d'euros au premier semestre, en lien avec le plan de restructuration Genesis, contre 60 millions l'an dernier.
Le 2 juin, l'État français a officiellement proposé 410 millions d'euros pour acquérir la division Advanced Computing d'Atos, qui comprend ses technologies de calcul haute performance, de calcul quantique et d'intelligence artificielle.
Le groupe informatique a déclaré vendredi prévoir de conclure l'accord au cours du premier semestre 2026.
Cependant, il a suspendu lors de son dernier capital markets day le projet de cession de son activité Mission Critical Systems (MCS), qui fournit des communications militaires sécurisées, afin de tirer parti de l'augmentation des dépenses de défense en Europe.
Le PDG Philippe Salle a déclaré qu'il y aurait "certainement beaucoup plus de commandes à venir" pour MCS, et que des discussions avec différents interlocuteurs étaient en cours, mais à un stade préliminaire.
A la Bourse de Paris, l'action grimpait de 3,8% dans les premiers échanges.
(Rédigé par Coralie Lamarque, avec Gianluca Lo Nostro et Leo Marchandon, édité par Augustin Turpin)
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