((Traduction automatisée par Reuters, veuillez consulter la clause de non-responsabilité https://bit.ly/rtrsauto))
(Ajout de commentaires du chef de l'autorité française de la concurrence et d'un groupe d'annonceurs) par Florence Loeve et Foo Yun Chee
Apple AAPL.O s'est vu infliger une amende de 150 millions d'euros (162,4 millions de dollars) par les autorités françaises de régulation de la concurrence lundi pour avoir abusé de sa position dominante dans le domaine de la publicité sur les applications mobiles de ses appareils par le biais d'un outil de contrôle de la confidentialité.
Cette amende - la première infligée par une autorité de régulation concurrence à l'outil App Tracking Transparency d'Apple - intervient un an après que l'Union européenne a infligé à la société une amende concurrence de 1,8 milliard d'euros pour avoir empêché des services de streaming musicaux rivaux d'être proposés sur son App Store.
Le chef de l'Autorité française de la concurrence a rejeté les inquiétudes selon lesquelles la décision entraînerait des représailles de la part du président américain Donald Trump, qui a menacé d'infliger des amendes aux pays de l'UE qui infligent des amendes à des entreprises américaines.
"Nous appliquons le droit de la concurrence de manière apolitique", a déclaré Benoit Coeure lors d'une conférence de presse.
"Mais ce que nous avons entendu... c'est qu'elles (autorités américaines) ont l'intention d'appliquer la loi concurrence aux grandes plateformes numériques de manière aussi stricte que leurs prédécesseurs. En termes d'concurrence, je ne vois donc pas de controverse entre les États-Unis et l'Europe sur la manière dont nous appliquons la loi", a-t-il déclaré.
L'outil ATT permet aux utilisateurs d'iPhone et d'iPad de décider quelles applications peuvent suivre leur activité. Les entreprises de publicité numérique et de jeux mobiles se sont plaintes qu'il rendait plus coûteux et plus difficile pour les marques de faire de la publicité sur les plateformes d'Apple.
"Bien que nous soyons déçus par la décision d'aujourd'hui, l'Autorité française de la concurrence n'a pas exigé de changements spécifiques à ATT", a déclaré Apple dans un communiqué.
M. Coeuré a déclaré aux journalistes que l'autorité de régulation n'avait pas précisé comment Apple devait modifier son application, mais qu'il incombait à la société de s'assurer qu'elle était désormais conforme à la décision.
Le processus de mise en conformité pourrait prendre un certain temps, a-t-il ajouté, car Apple attend les décisions des régulateurs en Allemagne, en Italie, en Pologne et en Roumanie, qui enquêtent également sur l'outil ATT.
L'affaire française, qui couvre la période 2021-2023, a été déclenchée par des plaintes déposées par plusieurs associations d'annonceurs en ligne, d'éditeurs et de réseaux internet accusant Apple d'abuser de son pouvoir de marché.
"Si l'objectif poursuivi par ATT n'est pas critiquable en soi, la manière dont il est mis en œuvre n'est ni nécessaire ni proportionnée à l'objectif déclaré d'Apple de protéger les données personnelles", a déclaré l'autorité de régulation dans un communiqué.
Il a ajouté que l'outil de protection de la vie privée "pénalisait particulièrement les petits éditeurs", car ils dépendent dans une large mesure de la collecte de données de tiers pour financer leurs activités.
Alliance Digitale, le Syndicat des Régies Internet (SRI), l'Union des Entreprises de Conseil et d'Achat Média (Udecam) et le Groupement des Éditeurs de Services en Ligne, qui s'étaient plaints auprès de l'organisme de surveillance français, ont déclaré que cette décision constituait une victoire importante pour les annonceurs.
(1 dollar = 0,9239 euro)
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