
Amoéba a développé une solution biologique de traitement de l'eau. (© Amoéba)
Introduit en Bourse en juillet 2015, Amoéba a connu un parcours boursier très favorable, avant de s’effondrer de 77% en deux séances, les 26 et 27 avril dernier.
En cause : la commercialisation de son produit, une amibe permettant de traiter l’eau des tours industrielles, n’a pas été autorisée par l’Agence européenne des produits chimiques (ECHA).
Dans son avis, l’ECHA a jugé que le produit n’affichait pas «une efficacité suffisante» et que des «risques inacceptables pour la santé humaine ne [pouvaient] être exclus, en lien avec un effet «cheval de Troie» par lequel l’amibe agirait comme un réservoir pour des bactéries pathogènes».
Des résultats probantsLe 7 novembre dans la soirée, Amoéba a publié un communiqué qui sonne un peu comme une réponse à ces critiques de l’ECHA, notamment celle liée à l’«effet cheval de Troie».
Le groupe a réalisé une étude sur la façon dont se comporte une bactérie, la légionelle (responsable de la légionellose), une fois qu’elle est absorbée par l’amibe d’Amoéba. Les résultats sont ensuite comparés à ceux obtenus pour deux autres amibes «connues pour multiplier les légionelles après ingestion», indique le groupe dans son communiqué.
Ces expériences montrent, selon Amoéba, «une forte efficacité [de son amibe] à éliminer les légionelles» (90% en 24 heures et plus de
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