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Alstom et Siemens prêts à céder une technologie à grande vitesse
information fournie par Reuters 17/12/2018 à 21:04

ALSTOM ET SIEMENS PRÊTS À CÉDER UNE TECHNOLOGIE À GRANDE VITESSE

ALSTOM ET SIEMENS PRÊTS À CÉDER UNE TECHNOLOGIE À GRANDE VITESSE

BRUXELLES/FRANCFORT (Reuters) - Siemens et Alstom ont proposé de vendre l'une de leurs technologies de train à grande vitesse afin de répondre aux inquiétudes des autorités européennes en matière de concurrence et d'obtenir le feu vert à leur projet de créer un champion franco-allemand du ferroviaire, ont rapporté lundi des sources au fait des négociations.

Les deux groupes ont également offert à la Commission européenne de vendre la majeure partie des activités de signalisation d'Alstom en Europe, en plus de certains actifs de Siemens sur ce marché, a indiqué l'une d'elles.

La semaine dernière, les groupes allemand et français avaient dit qu'ils soumettraient à l'exécutif européen des propositions portant principalement sur des activités de signalisation et des produits de matériels roulants représentant environ 4% de leur chiffre d'affaires combiné.

Les deux sociétés ont proposé de céder la plate-forme Pendolino d'Alstom ou la plate-forme Velaro Novo de Siemens, ont ajouté les sources.

Pendolino, qui utilise une technologie de basculement qui réduit le freinage avant les virages, est adapté aux lignes conventionnelles et à grande vitesse. Les trains Pendolino ont été vendus à 12 opérateurs dans 12 pays. En revanche, les trains à grande vitesse Velaro Novo de Siemens ne seront mis en service qu'en 2023.

Les deux groupes proposent d'accorder une licence de cinq ans pour vendre des trains en Europe.

Les actifs de signalisation proposés à la vente incluent les trois quarts de ceux d'Alstom en Europe, a précisé l'une des sources. L'offre porte sur la signalisation dans les transports urbains, les trains grandes lignes et les trains conventionnels.

La Commission a invité les concurrents et les clients des deux groupes à faire part cette semaine de leurs commentaires. Des réactions négatives pourraient l'inciter à exiger davantage de concessions de la part de Siemens et d'Alstom avant de rendre sa décision, au plus tard le 18 février 2019.

L'exécutif communautaire avait annoncé en octobre avoir envoyé une liste de griefs concernant le projet d'alliance entre les deux groupes, qui vise à créer un géant du ferroviaire capable de concurrencer le groupe public chinois CRRC et le canadien Bombardier.

(Foo Yun Chee et Jörn Poltz; Catherine Mallebay-Vacqueur pour le service français, édité par Marc Angrand)

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1 commentaire

  • 18 décembre 09:18

    Qui défend la Commission : un Canadien Bombardier et un chinois CRRC ? Un comble !On est en guerre économique mais pas un club de gentlemen.


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