
Le titre a perdu 7,67% depuis le début de l'année. (© ADP)
Au cœur d'un processus politique devant aboutir, ou non, à un référendum, le groupe ADP traverse une phase difficile. Faut-il se désengager ? Notre conseil.
Naviguant à proximité d’un plancher en près de deux ans, le cours du groupe aéroportuaire ne se remet pas du trou d’air enregistré les 9 et 10 mai dernier.
L’action avait alors décroché de 15% suite au feu vert du Conseil constitutionnel à l’organisation d’un référendum d’initiative partagée (RIP) sur la privatisation d’ ADP .
Pour être lancé, ce RIP doit recueillir l’accord de minimum 4,7 millions d’électeurs sur Internet d’ici au 12 mars 2020. Au 30 juillet dernier, le compteur affichait 615.000 signatures, soit à peine 13% du total visé.
En pointe contre la cession par l’État de sa participation de 50,6% dans le propriétaire d’Orly et de Roissy, les partis d’opposition comptent se mobiliser à la rentrée.
La privatisation d’ADP semble suspendue au moins un an. Car, même si le seuil requis pour le RIP était atteint, le Parlement aura à ce moment-là six mois pour déposer une proposition de loi. Il faudra ensuite rédiger un cahier des charges puis lancer un appel d’offre.
À l’inverse, si le seuil n’était pas touché, rien ne garantit que le gouvernement poursuive le processus. L’opération prend une tournure politique, ce qui limite la visibilité sur la valeur.
Conséquence, la spéculation, qui avait porté le titre à un sommet de plus de 200 euros l’été dernier, s’est en grande partie
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