
Le revirement d’Adocia s'explique par la dégradation durable des perspectives sur le marché des insulines. (© Adocia)
Dans un communiqué publié jeudi dernier, Adocia a annoncé une évolution de son modèle économique. La biotech lyonnaise, spécialisée dans les reformulations innovantes d’insuline, veut poursuivre seule le développement de ses candidat-médicaments, «au moins» jusqu’en phase finale (III) des essais cliniques. Sa doctrine consistait jusqu’à présent à chercher des partenaires industriels et commerciaux pour cette ultime étape du développement.
Elle veut également accélérer ses programmes les plus précoces – aujourd’hui au stade précliniques – combinant insulines et hormones physiologiques (glucagon, amylin et GLP1). Elle dit disposer pour cela d’une trésorerie suffisante (environ 58 millions d’euros à ce jour). Mais elle n’exclut pas cependant une augmentation de capital par placement privé.
Un environnement moins favorableLe message est flou mais, en filigrane, il est clair qu’Adocia doit faire face à un environnement moins favorable. En effet, BC combo (une combinaison d’insulines lente et rapide associées grâce au complexe de polymères «Biochaperone» mis au point par Adocia) ne trouve désespérément pas le partenaire recherché.
Le message pourrait aussi concerner BC Lispro (insuline ultra-rapide). Ce produit est aujourd’hui licencié au groupe Eli Lilly. Mais ce dernier, qui devait lancer la phase III fin 2016, puis courant 2017, ne parle plus
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