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AB Science : ce qui ne tue pas rend-il plus fort ?
information fournie par Biotech Finances 12/06/2019 à 09:30

Quatre résultats cliniques clés avant l'automne

Quatre résultats cliniques clés avant l'automne

Après deux ans de silence, la biotech parisienne a fait le point avec les investisseurs sur ses perspectives. Elle n'a attendu que quelques jours après la levée par l'ANSM de la suspension des essais cliniques promus par la société en France, décidé en mai 2017. Principale bonne nouvelle, la société est parvenue à maintenir sur les rails le vaste programme de développement clinique mené depuis plus de dix ans avec sa molécule phare masitinib.

Cet inhibiteur de tyrosine kinase, qui module l'activité des mastocytes et des macrophages, est actuellement évalué dans pas moins de sept pathologies. Mais les deux indications phares d'avant 2017 - la sclérose latérale amyotrophique et la mastocytose indolente systémique – ne sont plus les catalyseurs les plus chauds. Faute d'avoir convaincu les autorités européennes avec ses deux premières phase III – le protocole et la fiabilité des données ont été mis en cause malgré des résultats positifs - la société repart sur essais confirmatoires, qui ne s'achèveront fin 2021.

Quatre résultats cliniques clés avant l'automne

Mais AB Science a d'autres casseroles sur le feu. Des données d'analyse intermédiaires sont attendues avant fin juin dans le cancer du pancréas et dans la maladie d'Alzheimer. Les investisseurs ne donnent pas cher de masitinib dans ces deux indications compliquées. Mais les dirigeants, eux, croient en leurs chances. « Dans le cancer du pancréas comme dans Alzheimer, nous avons obtenues de données positives en phase IIa dans des sous-groupes de patients et le design des phases II/III a été optimisé » rappelle Alain Moussy, CEO de la société. Dans les deux cas des études confirmatoires seront nécessaires, mais avec de bons résultats en phase II/III, AB Science peut espérer « faire trembler la terre » et attirer l'attention de l'industrie pharmaceutique.

A peine plus tard, au troisième trimestre, la société publiera des données dans deux autres indications majeures : la sclérose en plaques progressive (phase II/III) et l'asthme sévère non contrôlé par les corticostéroïdes (phase pivotale). Deux cartes de plus, sur des marchés certes colossaux, mais où des blockbusters se sont récemment imposés – l'Ocrevus de Roche et le dupixent de Sanofi respectivement – face auxquels masitinib devra se distinguer.

En 2020, enfin, des résultats de phase III sont attendus dans le cancer de la prostate métastatique et hormono-résistant. Cette indication difficile, dans laquelle masitinib est évalué en combinaison avec le seul médicament disponible, docetaxel, représente un ultime joker. L'approche « AB Science », consistant à gérer en interne les essais cliniques, lui a permis de mener de front, depuis deux ans, avec un financement très serré, plus d'essais cliniques qu'aucune autre biotech française. Mais cette stratégie a bien failli précipiter sa chute. La société, qui a moins de six mois d'autonomie financière, a cinq cartes à jouer pour gagner le pari de sa revalorisation, puis relever des fonds et, enfin, faire oublier son tumultueux passé.

(source : biotech finances)

(source : biotech finances)

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