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2023 se présente mieux pour Vallourec et ça se joue maintenant !
information fournie par Investir 30/01/2023 à 10:00

vallourec 2 (Crédit: / Crédit Vallourec)

vallourec 2 (Crédit: / Crédit Vallourec)

L'histoire boursière de Vallourec n'est pas un long fleuve tranquille. Il est loin le temps où le groupe caracolait parmi les valeurs vedettes du Cac40. Depuis, beaucoup d'eau, ou plutôt de sueur et de larmes (pour ses salariés et ses actionnaires minoritaires), a coulé sous les ponts.

Le groupe, longtemps en grande difficulté (déficitaire entre 2014 et 2020), a dû céder des actifs, fermer de nombreux sites en Europe et a multiplié les restructurations financières depuis 2016. Quant au management, iln'a pas non plus été très stable: après seulement deux ans à la tête du groupe, Edouard Guinotte a dû laisser son fauteuil, en mars2022, à Philippe Guillemot. Apollo et SVP Global, les fonds actionnaires, veulent un redressement rapide des marges, que ce patron, auréolé d'un passé de «redresseur d'entreprises», pourrait apporter.

Reprise des commandes

La mission est difficile, notamment dans un environnement pétrolier bouleversé par la Covid-19, la guerre en Ukraine et la transition énergétique. Les grands producteurs, clients de Vallourec, commencent seulement à retrouver le sourire et à desserrer les cordons de leur bourse: en 2023, ils vont commander davantage de tubes sans soudure, notamment pour les forages de gaz naturel, un hydrocarbure encore considéré comme essentiel pour nos besoins en énergie. La nécessité de diversifier hors de Russie les approvisionnements européens crée des occasions pour de nouvelles infrastructures gazières. Mais Vallourec doit aussi entamer sa propre transformation en une société décarbonée, un énorme défi.

A court terme, le marché sait que l'exercice 2022 n'a pas été brillant (cash-flow négatif, pertes nettes, endettement élevé), mais tous les espoirs sont permis pour 2023. Des contrats ont été remportés récemment dans le golfe du Mexique et auprès de son grand client historique Petrobras, ce qui est de bon augure.

Après un aller-retour gagnant en 2022 à titre spéculatif (achat à 9,64 euros le 5 mars et vente le 21 mai à 12,74 euros), nous étions restés à l'écart. Nous redevenons acheteurs pour jouer le redressement des comptes.

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Cette analyse a été élaborée par Investir et diffusée par BOURSORAMA le 30/01/2023 à 10:00:14.

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