TOTALENERGIES : Sauve qui peut ou pas?

Boursonul61

14 nov. 2024 •14:57

TotalEnergies a envoyé un signal négatif majeur récemment, du point de vue de l’analyse technique, en enfonçant (de façon nette et en clôture de séance) le support horizontal clé de 57,45-58,50 euros, qui a validé une vaste configuration classique de retournement à la baisse. L’analyse des bandes de Bollinger (jauge de la volatilité des cours) en données hebdomadaires conforte un regain de prudence sur l’action.

L’action est déjà revenue au contact du support horizontal de 55,32-55,72 euros, qui devrait toutefois finir par être enfoncé. L’action devrait alors poursuivre son repli en direction des supports de 52,82-53,21 euros puis surtout de 50,55-51,27 euros, une zone de soutien d’envergure.

En cas de tentative de remontée, l’action se heurterait à des obstacles horizontaux à 57,45-58,50 euros, 58,85-58,93 euros, 59,41 euros, 60,27-60,99 euros, 62,14 euros et surtout à 62,77-63,48 euros. En outre, les moyennes mobiles exponentielles à 13 et 34 jours (les deux courbes orange) et la moyenne mobile à 150 jours (la courbe bleue) constituent des obstacles dynamiques pertinents.

Mais en cas de franchissement (net et en clôture de séance) de la zone d’obstacles d’envergure de 62,77-63,48 euros, notre scénario baissier ne serait plus d’actualité.

Du point de vue des fondamentaux, les résultats de TotalEnergies au troisième trimestre “ont été mitigés, une amélioration de 21% dans le raffinage et la chimie ayant partiellement compensé les baisses dans l'amont, les énergies renouvelables et le marketing, conduisant à une baisse de 1% du résultat net ajusté. L'arrêt du GNL (gaz naturel liquéfié) d’Ichthys (champ offshore situé au large de l’Australie), les perturbations de la production libyenne et l'effondrement des marges de raffinage ont pesé sur les résultats, entraînant une sous-performance par rapport aux concurrents”, souligne AlphaValue. Le bureau d’études s’attend toutefois à une amélioration des résultats au 4ème trimestre par rapport à ceux du 3ème trimestre, grâce au démarrage de Mero-3 au Brésil et au redressement des marges de raffinage.