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Retour au sujet TOTALENERGIES

TOTALENERGIES : Intéressant cet article , retour au pétrole --)

10 juil. 2022 21:31

AIX-EN-PROVENCE (Reuters) - Les entreprises françaises parmi les plus consommatrices d'énergie accélèrent actuellement leurs plans d'urgence et convertissent leurs chaudières pour les faire tourner au pétrole, de peur qu'une nouveau tour de vis dans les approvisionnements en gaz russe ne provoque des coupures d'électricité.


Réunis ce week-end aux 22e Rencontres économiques d'Aix-en-Provence, plusieurs dirigeants ont dit se préparer à de possibles pannes d'approvisionnement.

"Ce qu'on a fait, c'est qu'on a converti nos chaudières, pour qu'elles soient capables de fonctionner au gaz ou au pétrole et même qu'on puisse passer au charbon si on en a besoin", a déclaré Florent Menegaux, président du géant du pneumatique Michelin, à Reuters.

"L'objectif est de ne pas avoir à arrêter d'usine en cas de tension", a-t-il ajouté, soulignant que si une pénurie de gaz en Europe était probable, le pétrole serait toujours disponible comme alternative.

Dans une usine de fabrication de pneus, où de la matière est transformée, il faut plusieurs jours pour arrêter et redémarrer la production, a poursuivi Florent Menegaux. Il est donc essentiel, a-t-il souligné, de maintenir sur le site une alimentation en énergie stable.

En juin, la Russie a réduit le flux transitant par le gazoduc Nord Stream 1, son principal itinéraire pour alimenter l'Europe occidentale, à 40% de sa capacité. Politiques et inudstirelles craignent de nouvelles réductions à cause de la crise provoquée par l'invasion russe de l'Ukraine, décrite par Moscou comme une "opération militaire spéciale."

A travers l'Europe, les industriels se tournent donc vers des carburants plus émetteurs de CO2 que le gaz, la question de la sécurité des approvisionnements et du coût dans un contexte d'inflation ayant pris le dessus sur la sortie des énergies fossiles.

Le ministre français des Finances Bruno Le Maire a prévenu les chefs d'entreprises réunis à Aix qu'il serait irresponsable de ne pas se préparer à des pénuries.

"Je pense que la rupture totale de l'approvisionnement de gaz venu de Russie est une vraie possibilité (...) et nous devons nous préparer à cette option", a-t-il dit.

AVIS DE TEMPÊTE CET HIVER

Avec environ 17% de ses approvisionnements en provenance de Russie, la France est moins dépendante du gaz russe que plusieurs de ses voisins, notamment l'Allemagne.

Mais si le pays tire du nucléaire la très grande majorité de son électricité, le parc français est aujourd'hui vieillissant et 29 de ses 56 réacteurs sont à l'arrêt pour des inspections ou des opérations de maintenance.

Dans ce contexte, le gouvernement regarde, entreprise par entreprise, afin de déterminer lesquelles pourraient être forcées de réduire leur production pour économiser de l'énergie, et quelles autres ne peuvent pas se passer d'un flux ininterrompu.

"Toutes les entreprises s'y préparent (...) On a vraiment un risque de pénurie cet hiver", a déclaré de son côté sous couvert d'anonymat le président d'un groupe industriel français en marge des Rencontres d'Aix.

"L'ensemble des entreprises (industrielles) rouvrent leur chaudières, passent de l 'alimentation en gaz au pétrole."

Fin juin, le directeur général du constructeur automobile Stellantis, Carlos Tavares, avait annoncé étudier toutes ses options pour faire face à une pénurie d'énergie et ne pas devenir un fusible dans les arbitrages qui seront réalisés entre les besoins.

Parmi ces options, il a évoqué la possibilité de produire sa propre énergie au sein des usines du groupe ou d'investir directement dans des infrastructures de production énergétique.

A Aix, l'ancien ministre de l'Energie polonais Michal Kurtyka, dont le pays dépend encore à 70% du charbon pour sa production d'énergie, a averti les dirigeants réunis que l'Europe se dirigeait vers une "véritable tempête" cet hiver.

(Mathieu Rosemain, Gilles Guillaume pour la version française)

26 réponses

  • 10 juillet 2022 22:23

    Très bon résumé. Les industriels se préparent à ce choc terrible potentiel à venir. Nous ne sommes pas au bout de l’inflation car la hausse de l’énergie se diffuse au fur et mesure des renouvèlement des contrats (les contrats sont souvent de 2 à 3 ans. Les renouvèlement actuellement se négocient entre 2 et 3 fois le prix pour l’électricité.
    On est hyper sollicités pour installer du photovoltaïque en autoconsommation avec revente du surplus sur les usines dans mon métier, mais ça ne s’installe pas en claquant des doigts.
    J’espère que beaucoup de réacteurs nucléaires vont repartir d’ici fin d’année.


  • 11 juillet 2022 07:44

    On est dans une spirale pour le moment, on va atteindre 7% d'inflation en Septembre, la coupure de Gaz parait inévitablele bas qui blesse c que nous n'avons pas anticipé  sur la production nucléaire d'EDF qui dans l'immédiat est tombée à un plus bas, du fait de l'arrêt de nombreux réacteurs. ce qui me fait rager c que la maintenance de ces centrales auraient puêtre faites progressivement et non pas toutes en même temps et aujourd'hui on nous dit qu'en fin de compte c une énergiepropre je rêve.... quelle belle gestion......D'autant que, face à cette flambée des prix, la Banque centrale européenne (BCE) a décidé de relever ses taux, ce qui revient à « sacrifier une part de croissance économique, quand je vous parlais d'une forme de ré.cession en Mai il faut compter sur 3 facteurs qui sont des baromètres tels que l'envolée des prix de l'énergie, un resserrement monétaire agressif et la fragilité du secteur de l'immobilier ». l'hiver 2022-2023 va être coton autant pour les particuliers que les entreprises.


  • 11 juillet 2022 08:12

    le bât


  • 11 juillet 2022 08:19

    oui oisif tu as raison désolé


  • 11 juillet 2022 09:14

    Le choc énergétique sera brutal et pas à cause seulement de la guerre en IKRAINE qui a bon dos pour beaucoup de domaines...


  • 11 juillet 2022 10:00

    La crise énergétique a commencé il y a plus d'un an bien avant l'Ukraine, faisant exploser le TTF et le spot élec depuis juin 2021.
    Poutine a tout programmé, je pense que vous refusez de voir la réalité en face, et d'affronter la réalité du personnage. Il y quelques mois, vous rigoliez quand je disais que ses char iraient en Ukraine, mois je rigolais pas du tout.
    S'il a décidé de couper le gaz, cette décision est prise depuis bien longtemps, on ne peut rien faire contre si ce n'est s'y préparer au mieux.


  • 11 juillet 2022 11:22

    c'est complétement hallucinant de voir les pétrolières red ce matin avec cette info 


  • 11 juillet 2022 11:50

    Ce qui est sur, c'est que les industriels qui ont gardé leur vieux groupes électrogènes EJP doivent être en train de les faire réviser pour effacer les nombreuses pointes qu'il va y avoir cet hiver. Mais beaucoup ont étés démontés.
    Les groupes dits de de secours ne sont pas forcément conçus pour de l'endurance.


  • 11 juillet 2022 12:38

    Les c.raintes de re.strictions sa.nitaires en c.hine pèsent sur les marchés

    … Coté optimiste, un « W » pourrait être en formation sur TTE… avec 52/54 en ligne de mi.re.

    A suivre.


  • 11 juillet 2022 13:47

    Bon d ici la on aura un nouveau virus virulent 😱​ c de l humour


  • 11 juillet 2022 16:07

    Et puis dites vous bien que la crise elle se préparait depuis quelques années pas besoin des Russes, si ce n est
    Que ca accentue les choses c tout cqfd


  • 14 juillet 2022 10:39

    Pétrole devrait se substituer au gaz au moins un temps, Tte bien placée même si possibilité de revenir sur 44 euros au cours des prochaines semaines... 


  • 25 juillet 2022 21:16

    On est sur une rente avec TTE à garder au chaud très précieusement


  • 26 juillet 2022 18:31

    On est bien ici..........


  • 27 juillet 2022 10:06

    Je crois à l'avenir du pétrole, au moins dans les 5 ans qui viennent.


  • 27 juillet 2022 13:26

    Les compagnies pétrolières n'ont plus investi dans la recherche, en anticipant les soit disant nouvelles énergies, éoliennes, solaires, hydrogène etc...qui se font attendre.  Le retour de manivelle est brutal avec l'Ukraine en prime. !


  • 27 juillet 2022 14:36

    Lutrich,
    Je ne pense pas que les pétroliers n'aient pas investi en croyant au ENR, mais simplement parce que de 2014 à 2021, le cours du pétrole était inférieur à 60$


  • 27 juillet 2022 16:26

    Le manque d’investissement a été causé par la pression mise sur les fonds pour devenir qualifiés ISR en écartant les actions liées aux énergies fossiles. Les banques se sont mises à refuser de prêter aux compagnies pétrolières sous ces pressions écologistes, de plus l’OPEP avait décidé dès 2014 de ne plus soutenir les prix pour casser le shale oil. Disposant de moins de crédits et de moins de revenus les compagnies ont été obligées de réduire drastiquement leurs budgets d’exploration. Aujourd’hui, à cause de la déplétion des puits, du non renouvellement des réserves, la demande rejoint l’offre et provoque les tensions sur les prix, et peut-être la guerre en Ukraine, Poutine estimant pouvoir tenir les occidentaux en respect grâce à sa production gazière. Les pétroliers qui à l’époque prônaient une recherche très orientée vers le gaz, bien moins polluant que le pétrole et bien plus abondant avaient écologiquement raison mais n’étaient plus écoutés, le bashing des énergies fossiles était le discours dominant dans les médias.


  • 28 juillet 2022 13:42

    J’espère qu’on va enfin comprendre que le photovoltaïque et l’éolien ne valent rien car intermittentes, que le nucléaire est pilotable et que le gaz est stockable.
    Pour ce qui est le la cotation de total, je pense qu’il y a une crainte d’un retour de la super taxe à l’assemblée à l’occasion de la navette parlementaire.
    Enfin, le jour où Zelensky comprendra qu’il doit enfin négocier, le gaz reviendra dans les tuyaux et tout le monde se calmera.


  • 28 juillet 2022 19:31

    5 ans très conservateur................30 ans.. 


  • 04 août 2022 16:12

    Encore plus d actualité avec le post récent de maxos, bonne après midi


  • 05 août 2022 10:20

    je ne suis pas certain que le sous investissement structurel dans l'exploration soit la conséquence de foi dans l'avenir du pétrole. Je penche plutôt pour le fait que la prise de pouvoir des lobby "verts" sur les banques et fonds d'investissements entraîne un rejet de ce type d'investissement. On voit d'ailleurs quelques premiers rétropédalages de certains financiers (et non des moindres). Par contre ce qui m'amuse c'est la conséquence de ce mouvement avec la montée en puissance du charbon. Cela ne m'amuse pas vraiment d'ailleurs car on peut être totalement convaincu par la nécessité de préserver notre environnement et en même temps être conscient qu'en l'état actuel de la science, l'energie fossile est indispensable  à l'activité humaine sauf à regresser dans notre niveau de vie


  • 05 août 2022 13:07

    cano2B : moi ça me desespere et confirme que la b ise est infinie.
    je pense plus a une connivence entre les gourous vert et le lobby pétrolier afin de ne pas investir dans le nucléaire puis investir dans du vent (soleil et éolienne : énergie qui ne répondent pas a une consommation constante dns l'année).
    total se donne une image verte, heureusement qu'ils investissent en inde et aux usa majoritairement ou le ROI est certain.
    par contre le nuc ce n'est pas son domaine et ne doit pas etre son domaine...  a moins que l’état stratège (avec plein de belles idees pour les autres) et sans le sous s'en mêle... c une de mes craintes ;-)


  • 18 août 2022 10:07

    Les tensions sino américaines et l'hiver qui approche sans parler de la période des ouragans sont autant d'éléments qui militent vers un pétrole haut et durable, sans parler du gaz,  je suis rentré également sur ENI début août.....A suivre


  • 24 août 2022 11:36

    Je rajouterai que TTE est très bien placée avec SUNPOWER également pour équiper les toitures en panneaux solaires ( SUN POWER détenue à 50 % par TTE )


  • 24 août 2022 11:39

    Selon  Benjamin LOUVET actuellement en direct sur BFM BUSINESS, on remplace actuellement le gaz par le pétrole qui est bon marché à comparer au cours du gaz, stock stratégique US déjà utilisée, MBS toujours à la manoeuvre, bref T3 et T4 seront élevés .
    On aura du mal à échapper à une surtaxe....A suivre


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